[Monuments de Paris] Petite histoire de la butte Montmartre et de son Sacré-Cœur
– ♪♪♫ « Mont’ là-d’sus et tu verras Montmartre… la la la »
– Stop, Pierre! arrête de chanter à tue-tête ou bien tu n’arriveras pas en haut!
– Pffui! Tu parles! Et combien il fait ce « Mont »?
– 130 mètres de haut! C’est le point culminant de Paris, hors monuments. Mais ses marches ne sont pas si faciles que ça à grimper. Tu vas regretter le funiculaire… Et d’abord, tu sais d’où elle vient cette chanson que tu massacres?
– Aucune idée!
– C’est l’hymne officiel de la « République de Montmartre ».
– La quoi? Tu te fous de moi?
– La « République de Montmartre ». Ça t’en bouche un coin!
– Ben oui. Ce n’est pas Monaco ni Andorre. Montmartre n’est pas une principauté au cœur de Paris que je sache.
– Je te rassure, il s’agit en fait d’une association philanthropique créée en 1921 qui cherchait à préserver l’identité et l’esprit d’entraide du Montmartre du 19ème siècle, en particulier au niveau des artistes et des enfants. On en reparlera. La chanson, elle, a été lancée en 1922 par le chansonnier Lucien Boyer et la chorale de la « République de Montmartre ».
– Encore des choses à apprendre en perspective, je vois… Et tu me fais monter là-dessus pour voir cette meringue tout en haut? Que fait-elle là? Pourquoi l’a-t-on placée sur cette hauteur dominant Paris et au vu de tout le monde? Et pourquoi ce blanc si « tape à l’oeil »?
– Tu ne sembles pas apprécier le Sacré-Coeur! Il a son histoire propre et là aussi on y reviendra. Chaque chose en son temps!
Brève histoire de la butte Montmartre
Commençons par le commencement avec quelques mots sur l’histoire de la colline.
– Et ça y est, c’est parti pour un nouveau topo sur un coin de Paris…
– Oh, dis! t’es pas si mécontent de pouvoir présenter ensuite ces lieux ou ces monuments à tes amis quand ils débarquent à Paname, sans devoir te contenter de dire: ça, c’est l’Hôtel de Ville ou la Place de la Concorde, par exemple, Non?
– OK, c’est bon, j’ai rien dit.
– Bon! Et d’abord, à ton avis, pourquoi ce nom de « Montmartre »?
– Le « Mont », c’est un peu prétentieux, mais on comprend. Mais « Martre », je suppose que ça n’a rien à voir avec ces gentils petits mammifères carnassiers ressemblant de loin à un petit renard?
– Eh non, rien à voir en effet! Eh bien pour compliquer la situation, il y a deux origines possibles: tu sais que les Romains avaient l’habitude d’édifier des temples sur les hauteurs. Ce fut le dieu de la guerre Mars qui fut honoré ici il y a 2000 ans. Le « Mons Martis » serait alors devenu progressivement « Montmartre ».
– Bon! et la seconde explication?
– « Martre » signifiant « martyr » en ancien français, une autre interprétation est venue se greffer sur la première: le « Mont des Martyrs ». Et cela d’autant plus facilement qu’au milieu du IIIème siècle, c’est ici que Saint-Denis, premier évangélisateur de la Gaule et premier évêque de Paris, fut décapité avec deux autres acolytes, avant, selon la légende, de prendre sa tête dans ses mains et de marcher ainsi jusqu’à ce qui deviendra la Basilique de Saint-Denis.
– Ah! Ca explique le nom de la « rue des Martyrs » qui monte depuis les boulevards à l’ouest de la Butte.
– On ne peut rien te cacher! Montmartre devint ensuite un village avec une première basilique mérovingienne dédiée à Saint-Denis édifiée au IVème siècle.
En 1134, Le roi Louis VI fonda une abbaye de moniales bénédictines. Son territoire s’étendit sur de vastes surfaces agricoles sur cette colline et les terrains environnants (partie ouest de l’actuel 18ème arrondissement, partie nord du 9ème et une partie du quartier des Batignolles) et inclut l’église totalement reconstruite en 1147 sous le nom de Saint-Pierre (tiens encore une fois ton prénom, comme au Panthéon!).
Cette abbaye perdura jusqu’à la Révolution et connut ainsi 46 abbesses (mères supérieures) qui régnèrent véritablement sur la Butte. Elle fut dissoute en 1792 et ses bâtiments furent alors démolis, sauf l’église qui en est donc le seul vestige et qui a été rénovée au début du XXème siècle. Saint-Pierre est l’une des cinq plus anciennes églises de Paris construites au XIIème siècle.
(pour bien vous repérer, l’église Saint-Pierre est juste à côté du Sacré-Cœur: )
– Tiens! J’étais bien loin d’imaginer cela! On parle toujours du Sacré-Cœur, mais rarement de Saint-Pierre. Bon, par contre pas difficile, donc, de comprendre pourquoi on a baptisé une place, au pied de la colline, la place des Abbesses.
– Oui, et c’est à cet endroit que se trouvait l’entrée de la clôture de l’abbaye. Pour la petite histoire, héhé! c’est là que, en 1589, le roi de Navarre, futur Henri IV, installa une batterie lors de son premier siège de Paris pour pilonner la capitale. Il ne réussit pas alors à prendre la ville et sa seule conquête fut la mère supérieure âgée de 17 ans!
– Avec Henri IV, ça ne me surprend pas. Il a fait honneur à sa réputation.
– À la Révolution, la paroisse de Montmartre devint une commune du département de la Seine créé à ce moment-là. Mais elle fut amputée du « Bas Montmartre » (actuel 9ème arrondissement) qui fut rattaché à Paris, le mur des Fermiers Généraux ayant coupé l’ancienne paroisse en deux. Le « Haut Montmartre » reçut quelque temps le nom de « Mont-Marat » et l’église Saint-Pierre celui de « Temple de la Raison ».
– Devenant commune, elle dut aussi, comme Paris, avoir son maire, alors?
– En effet, Montmartre eut son premier maire en 1790 et en compta 10 jusqu’en 1860, année où la commune, avec ses 36 000 habitants, fut supprimée pour être partiellement rattachée à Paris. La nouvelle enceinte de Thiers coupa une fois encore Montmartre en deux parties: la plus grande à l’intérieur de l’enceinte fut incluse dans le 18ème arrondissement nouvellement créé et la partie hors enceinte fut rattachée à la commune de Saint-Ouen.
– Et lors de la révolte de la Commune en 1871? Je crois que Montmartre a eu un rôle particulier, non?
– Effectivement, après la capitulation de Paris devant les Prussiens, les habitants de Montmartre rassemblèrent 171 canons sur la colline afin d’éviter qu’ils ne soient pris par l’ennemi. Les forces envoyées par le gouvernement de Thiers ne réussirent pas à récupérer ces canons et deux généraux furent même exécutés par la foule. Cet épisode sanglant marqua le début de l’insurrection de la Commune de Paris le 18 mars et Montmartre resta jusqu’au 23 mai sous le contrôle des Fédérés.
Ce sont ces évènements qui amenèrent la construction du Sacré-Cœur à la fois en actions de grâce pour la France et demande de pardon pour la Commune. Voilà une première réponse à tes questions initiales. Nous y reviendrons.
Le Montmartre du XIXe siècle : un site symbolique
Le site exceptionnel de la Butte était tout à fait favorable pour lui conférer une identité spécifique et une vie différente de celle de Paris, même encore après son rattachement à la capitale.
Sa hauteur, ses parois de gypse l’isolaient de la ville. Après la disparition de l’abbaye, ce fut longtemps un village rural peuplé de paysans, d’artisans et de meuniers. Une quinzaine de moulins étaient plantés sur sa crête qui moulaient le blé, pressaient les raisins de la vigne de la Butte et concassaient le gypse des carrières, le plâtre étant destiné aux constructions parisiennes.
Ce sentiment d’indépendance se traduisit à bien des reprises à travers les siècles, mais c’est sans doute au début du 19ème siècle que la vocation libertaire de Montmartre trouva son expression la plus achevée en particulier à travers le mode de vie des habitants et la fréquentation des artistes.
Montmartre se singularisa vite avec ses guinguettes et ses bals champêtres qui attiraient les citadins qui, le dimanche, grimpaient sur la colline au milieu des vignes et des lilas.
La révolution de 1848 fut en grande partie préparée dans les banquets montmartrois et les plâtrières servirent de cachette aux insurgés!
C’est aussi de la Place du Tertre, en plein cœur de Montmartre, que Gambetta s’envolera pour Tours en octobre 1870 lors du siège de Paris par les Prussiens, avant que ne se produise la révolte de la Commune…
La vie de Bohème
Tout au long du 19ème siècle et jusqu’au début du 20ème, peintres, écrivains, poètes, musiciens, chanteurs… trouvèrent leur inspiration sur la Butte, attirés par le style de vie libre et pittoresque qu’elle offrait alors. Nombre d’entre eux vécurent même sur la colline.
– Ouais, Nerval, Heine, Berlioz, Cézanne, Monet, Van Gogh, Picasso, Apollinaire, Utrillo, Renoir…
– T’as révisé ou quoi?
– Que crois-tu… j’ai des ressources secrètes!
– Bien! Tu as raison, dès le début du siècle des peintres comme Géricault et Corot précédèrent les paysagistes montmartrois. Berlioz, Nerval, Murger avec sa « Vie de Bohème » furent parmi les précurseurs de la génération 1871 – 1914 si riche en artistes qui souvent, menèrent, une vraie vie de Bohème.
On peut ajouter encore à ta liste: Pissaro, Sisley, Degas, Suzanne Valadon… bref, une pléiade de peintres et aussi d’écrivains qui marqueront un profond tournant dans leur art respectif…
Les cercles de poètes formèrent des groupes de café d’où jaillissaient chansons, poèmes, dessins et peintures. C’est l’époque des cabarets et des cafés avec le Moulin Rouge ouvert en 1889 peint par Toulouse-Lautrec où se produisaient chanteurs et danseurs tels Yvette Guilbert, La Goulue (créatrice du French Cancan), Valentin le Désossé.
C’est le Chat Noir et son ton anarchisant et littéraire avec Bruant qui chantait la misère du peuple et des exclus.
– Ah oui! la fameuse chanson de colonies de vacances: ♪♪♫ « Je cherche fortune autour du chat noir au clair de la lune à Montmartre le soir ».
– Ah! voilà que tu remets ça! Mais c’est aussi le Lapin Agile dirigé par le dessinateur André Gill. C’est Le Bateau-Lavoir, petit bâtiment en bois qui vit en 1900 la naissance de la peinture moderne avec la création du cubisme par Braque, Van Dongen et Picasso avec ses Demoiselles d’Avignon et de la poésie française moderne avec Apollinaire et Max Jacob, avant que ne se produise la migration vers Montparnasse.
Je vous parle d’un temps…
– Après la première guerre mondiale, les immeubles à plusieurs étages commencèrent à fleurir à la place des lilas et des jardins et à remplacer aussi les vignes, tandis que le tourisme, notamment étranger, se développait. Ces changements amenèrent la création de deux associations de défense de la Butte: la « Commune libre de Montmartre » en avril 1920 et la « République de Montmartre » en mai 1921.
– Celle que tu as évoquée quand je braillais au tout début de notre visite.
– C’est cela! Nous rappelant un « irréductible village gaulois » bien connu, la première a fondé une sorte de commune fictive, mais active dont le but est de maintenir la culture de Montmartre, l’esprit de village, humoristique et festif d’avant la guerre. Elle élira son maire sur la base de listes composées essentiellement d’artistes de tous poils: Picasso, Max Jacob, Jean Cocteau, André Breton, Suzanne Valadon, Francisque Poulbot et Jules Depaquit qui en devint d’ailleurs le premier maire.
– Attends, mais c’est elle qui a organisé le « mariage gag » (pour le meilleur et pour le rire) de Coluche et Thierry le Luron en septembre 1985!
– Tiens, oui, c’est vrai. Je l’avais oubliée celle-là!
La seconde donc, animée parfois par les mêmes personnes, se fixera un objectif plus « social » avec l’entraide aux artistes et aux enfants et la lutte contre l’emprise urbaine sur la Butte. C’est ainsi que Francisque Poulbot mettra en place un dispensaire à l’attention des enfants et organisera notamment des « Arbres de Noël », fêtes avec spectacles et cadeaux, à leur attention. Les quelque cinq-cents adhérents actuels de l’association poursuivent encore ce type d’actions.
– La « République » a donc même son hymne officiel que je chantais tout à l’heure en montant les marches, sans connaître son origine.
– Mais elle n’est pas une exception dans son genre! La République de Montmartre est jumelée avec d’autres associations comme la « République des Canuts », à Lyon.
Ensemble, les deux associations sont à l’origine du renouveau de la « vigne de Montmartre » en 1933 et de la fête annuelle des vendanges en octobre. Celle-ci est ouverte encore chaque année par la « Président de la République de Montmartre » en hommage à Poulbot.
– Tu as prononcé à plusieurs reprises le nom de « Francisque Poulbot ». Quel est le rapport avec les fameux « poulbots » de la Butte?
– Leur nom vient effectivement de Francisque Poulbot, dessinateur de gamins de Montmartre typés: frimousse au nez court, cheveux ébouriffés, yeux vifs, vêtements trop grands. Un brin insolents, souvent miséreux. Ces portraits font encore partie du folklore de Montmartre, même si les vrais poulbots ont maintenant disparu… Mais les gravures modernes à couleurs vives que l’on rencontre à chaque coin de rue sont souvent bien éloignées du style de Poulbot!
Et Montmartre aujourd’hui ?
Montmartre a été longtemps le top niveau du « parisianisme » avec son site privilégié l’isolant de la grande ville, son air villageois, ses ruelles, ses maisons typiques, ses cabarets, ses petits théâtres… qui lui donnaient une personnalité particulière et une ambiance recherchée par les visiteurs. S’il a gardé son prestige et son intérêt historique, il subit toutefois les conséquences dues au tourisme de masse, comme bien des endroits dans la capitale.
Montmartre est surtout célèbre pour la Basilique du Sacré-Cœur, mais aussi pour ses ruelles pittoresques et son point de vue imprenable sur Paris. L’endroit est souvent devenu un vrai bazar, ce qui n’est guère étonnant avec ses 11 millions de visiteurs qui montent sur la Butte chaque année! Je crois que c’est le second lieu de visite de la capitale après Notre-Dame, mais juste devant le Louvre et même la Tour Eiffel (7 millions).
– Oui, tu peux toujours en dire quelques mots?
– Bien sûr! D’abord ton pain de sucre:
Le Sacré-Cœur
L’histoire de Montmartre est maintenant indissociable de celle du Sacré-Cœur qui trône au sommet de la Butte. Il a été construit entre 1875 et 1923 en l’honneur du Sacré-Cœur de Jésus pour respecter un « vœu national » fait lors du siège de Paris par les Prussiens pendant cinq mois, de septembre 1870 à fin janvier 1871, et demander pardon des fautes commises ensuite pendant la Commune. Cette construction est donc très marquée politiquement et historiquement à l’époque du « nouvel ordre moral ».
Il s’agit d’une basilique, donc une église faite pour recevoir des pèlerins venus honorer le Sacré-Cœur du Christ.
Elle est d’un style mélangé: roman et byzantin, comme on a aimé faire fin du XIXème – début du XXème siècle. Elle est construite avec de la pierre blanche très dure qui s’auto-nettoie au contact de l’eau, ce qui lui permet de rester toujours blanche. Voilà pourquoi, tu lui trouves un air de meringue!
Ses dimensions: 85 m de long sur 35 de large. Le grand dôme en forme d’œuf mesure 83 m et il est entouré par quatre petits dômes de forme similaire. Le campanile carré à ses côtés atteint 84 m et abrite la « Savoyarde ».
– La Savoyarde?
– La plus grosse cloche de France (hum! hum!) avec ses 19 tonnes et ses 3 mètres de diamètre, plus imposante que le bourdon de Notre-Dame!
Comme tu l’as fait remarquer, le Sacré-Coœur a du mal à s’intégrer dans le paysage parisien, même s’il est devenu aussi un symbole de la capitale.
Tiens, il n’y a pas trop de monde, on va en profiter pour jeter un coup d’œil à l’intérieur…
Tu vois, ça aurait été dommage de passer à côté de ça: une des plus grandes mosaïques du monde! Elle fait près de 475 m² et représente le Sacré-Cœur de Jésus glorifié par l’Eglise catholique et la France. Sous la mosaïque est écrit: « Au cœur très saint de Jésus, la France fervente, pénitente et reconnaissante ».
– Mais tu as vu? On dirait que des gens viennent prier dans le chœur et que certains partent quand d’autres arrivent.
– Oui! Le Sacré-Cœur fait partie des églises où l’on pratique « l’adoration perpétuelle du Saint-Sacrement ».
– Hein?
– Tu vois l’ostensoir sur l’autel qui présente une grande hostie blanche? Elle a été consacrée et elle est censée être devenue le corps du Christ…
(note: c’est le principe de la transsubstantiation dont on a déjà parlé ici)
– Oui, et alors?
– Eh bien ici, depuis 1885, alors que l’église n’était même pas encore terminée, certains fidèles se relaient de façon ininterrompue, jour et nuit, 365 jours par an, pour adorer le Christ présent en l’hostie. C’est un prolongement de la messe, si tu préfères, et cela vise à entretenir une relation privilégiée avec Dieu.
– Ah bon! Pas facile à piger… Comme on dit, « il faut avoir la foi »!
– Sûrement Pierre, sûrement…
– Mais attends, j’y pense… Tu veux dire que cette « messe » dure depuis plus de 130 ans sans avoir jamais été interrompue?!
– Effectivement! Et cela même durant les événements tragiques qui ont marqué le XXè siècle.
– Je suis impressionné par la ferveur de certains. Cela force l’admiration…
– Sans doute! Tiens, pendant que nous parlons spiritualité, sais-tu que tout à côté de la foule bruyante des touristes, il existe des lieux de silence et de paix derrière l’église?
– C’est-à-dire?
– Eh bien! Vingt sœurs carmélites et seize sœurs bénédictines se consacrent dans leurs couvents à la prière et à l’accueil des fidèles qui souhaitent faire retraite et réfléchir à leur vie. On a du mal à imaginer cela depuis la rue grouillante de monde!
– Ça, c’est sûr! Et en dehors de ma meringue, il y a quoi d’autre à voir dans le coin?
– Parmi les autres lieux célèbres, il faut bien sûr aller voir la Place du Tertre, même si tu te fais de plus en plus harponner par les « dessinateurs » qui ont toujours un bon prix à te faire pour tirer ton portrait. Le mieux serait de la voir un matin de semaine, plus calme!
Il faut aussi déambuler à travers les rues et ruelles, ne pas avoir peur de monter et descendre et aller jeter un coup d’œil à la vigne dans la rue Saint-Vincent, au Bateau-Lavoir reconstruit il y a environ 40 ans après un incendie, aux divers cabarets tels le Lapin Agile, le Chat Noir, le Moulin de la Galette, le Moulin Rouge sur le boulevard… On peut pousser jusqu’au cimetière de Montmartre où se trouvent les tombes de nombreuses personnalités: Berlioz, Dalida, La Goulue, Offenbach, Sacha Guitry…
– Tu me mets l’eau à la bouche! ♪♪♫ Je suis monté là d’sus et j’ai vu une partie de Montmartre… Mais il mérite sans doute mieux que cette approche… On y reviendra un jour?
– C’est promis Pierre, mais alors, on ne se pointera pas un 1er mai si on veut en voir un peu plus!
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C’est toujours un régal de suivre vos pérégrinations dans notre belle capitale…
On y glane toujours des infos utiles !
Je tenais à vous dire que grâce à vous je suis allé voir la tour saint Jacques et l’opéra Garnier lors d’un week-end à Paris. Je n’y serais sûrement pas allée autrement.
Bon, il va falloir que je revienne pour la butte montmartre et le sacré cœur ! 🙂
Le sujet ne me passionne pas outre mesure, mais je loue la volonté d’être le plus exhaustif possible tout en essayant de ne pas perdre le lecteur…
Un sujet sur les catacombes, bientôt ? J’y suis allé il y a une dizaine d’années en clandestin, c’est une vraie expérience à vivre…
Évoquons aussi la fontaine des Innocents, notre Manneken Pis à nous !
Construite en 1907 par Émile Derré l’eau jaillit du petit zizi d’un gros bébé tenu dans les bras de sa maman, devant l’œil rieur de ses frères et sœurs !
Certains la jugeront de pas très bon goût, mais c’est une curiosité à classer parmi le « Paris insolite »!
Merci pour vos commentaires et encouragements. C’est vrai que l’un des buts est de donner de l’information avec un fil d’Ariane pour ne pas perdre le lecteur. Fil sans doute nécessaire dans les catacombes que je n’ai encore jamais vues malgré leur lien avec la Fontaine des Innocents!!! En clandestin doit être mieux qu’en foule ! Je garde l’idée en tête.
Pio, je suis ravi de savoir que ces articles vous ont amenée à visiter certains endroits (le fantôme est-il de retour ?).Vous avez du boulot et du plaisir en perspective si vous ne connaissez pas encore tous les sites déjà présentés sur ce blog (et à venir )!
Amicalement à tous.
Gene et moi ne parlons pas de la même fontaine des Innocents: celle évoquée ici se trouve dans les jardins devant le Sacré Coeur, l’autre à côté du Châtelet (ancien cimetière ) a déjà été présentée ici.
J’admire votre travail, c’est une source d’inspiration pour moi.
Merci à toute l’équipe <3
J’adore l’histoire et je vous remercie , car c’est très intéressant, je me régale merci beaucoup a toute votre équipe pour ce super travail