Ivres, il s’entretuent sur une île déserte: la malédiction du Bounty
Si vous êtes tombés sur cet article en faisant une recherche sur une célèbre barre chocolatée, c’est râpé! Car il ne sera point question de noix de coco ici, mais de mutinerie, de naufrage, et d’une drôle de malédiction… Prêts pour partir à l’abordage? C’est parti!
L’histoire commence il y a un peu plus de 200 ans à l’autre bout du monde, dans les mers bordant les côtes de l’Australie et de la Polynésie. L’apercevez-vous, toutes voiles dehors, ce navire à fière allure? Il s’agit du Bounty, un navire de la Royale Navy britannique. Approchons-nous un peu plus. Voyez-vous maintenant l’homme debout à l’avant du navire et scrutant l’horizon à l’aide de sa longue-vue? C’est William Bligh, le capitaine du vaisseau. Il ne le sait pas encore, mais son attitude colérique et les décisions iniques qu’il prend à l’encontre de son équipage va le mener tout droit à la catastrophe. Mais chaque chose en son temps…
Toutes voiles dehors, donc, le Bounty a fière allure. Plus d’un an durant, il a été trimbalé d’un bout à l’autre du globe: après avoir tenté de passer le Cap Horn, le capitaine a dû se résoudre à faire demi-tour devant la violence des flots. Et c’est maintenant vers le cap de Bonne Espérance que le navire se dirige.
Le voyage s’éternise.
L’équipage subit des rationnements draconiens, les reproches iniques et les colères de Bligh se font de plus en plus fréquentes.
Le voyage s’éternise.
Les hommes ont faim.
Ça y est, la pointe sud de l’Afrique est passée. Quelques mois plus tard, ce sont maintenant les côtes australiennes que l’équipage perd de vue.
Le voyage s’éternise.
Quand ils aperçoivent Tahiti au loin, et que Bligh les informe qu’il compte bien s’y arrêter, sans doute sont-ils nombreux à penser que leur calvaire est enfin terminé. À eux la belle vie! Profitant du caractère accueillant des locaux, ils s’en donnent à cœur joie et profitent des douceurs de l’île. Après de longs mois à se la couler douce auprès des Tahitiens (et des Tahitiennes!), la réalité les rattrape pourtant durement: il faut de nouveau se remettre en chemin.
Les Révoltés du Bounty – 1962 – avec le beau Marlon Brando
Certains ne l’acceptent pas et tentent de s’enfuir. Trois hommes d’équipage volent le radeau de secours, s’emparent de quelques armes et de provisions et s’enfuient à toutes rames. Tout sauf revivre le calvaire du Bounty! Mais on ne s’échappe pas ainsi de l’influence du capitaine William Bligh. Traqués, pourchassés, l’épopée des trois hommes ne dure pas bien longtemps. Leur châtiment est terrible: ils sont condamnés par Bligh à 48 coups de fouets. Qu’on se le dise, cela équivaut à une condamnation à mort.
Le reste de l’équipage est outré par cette décision. Partout, des voix commencent à s’élever contre Bligh. Mais le fruit de la révolte n’est pas encore assez mûr…
La réplique du Bounty construite en 1960 pour la réalisation du film Les Révoltés du Bounty qui coula en octobre 2012
Nous sommes maintenant le 5 avril 1789 et l’équipage du Bounty s’apprête à reprendre la mer. On l’imagine assez bien, l’ambiance est loin d’être au beau fixe dans l’équipage… Il ne faudra que 3 semaines pour que l’inévitable se produise: lassé par le comportement outrageant et autoritaire de leur capitaine, un homme se dresse face au tyran et entraîne dans son sillage une véritable mutinerie. Avec dix hommes ralliés à sa cause, Fletcher Christian s’empare du navire. Magnanime, il ne tue pas Bligh et donne la possibilité à tous les hommes qui lui sont restés fidèles d’embarquer avec leur capitaine sur une chaloupe. Contre toute attente, 31 hommes sur 42 ne rejoignent pas les rangs des mutins et restent fidèles à Bligh! Obéissance inconditionnelle envers la hiérarchie ou peur du sort réservé à l’époque aux mutins – la mort? J’opte de mon côté plutôt pour la seconde proposition!
Seuls 18 hommes sont autorisés à embarquer sur la chaloupe avec Bligh. Les autres restent sur le navire sous étroite surveillance: pas le choix, onze hommes ne sont pas suffisants pour manœuvrer un navire de la taille du Bounty. Pour la petite histoire, Bligh réussira à mener la chaloupe sur la côte après un voyage éprouvant de près de 7000 kilomètres en 40 jours! Tyran, peut-être, mais le bougre avait de sacrées compétences en navigation!
La mutinerie du Bounty, où l’on voit Bligh et 18 de ses hommes embarqués sur une chaloupe
Quant à nos « révoltés », ils retournent à Tahiti. Certains hommes s’y installent définitivement. Les autres s’emparent de femmes et les emmènent avec eux sur le navire. Ils reprennent la route et atterrissent à Pitcairn, une île complètement paumée au fin fond de la Polynésie. Là, ils espèrent échapper aux navires de la Royale Navy qui sont immanquablement à leur trousse. Surtout, pour sceller leur destin à jamais, ils prennent une décision irrévocable: ils brûlent leur navire, se coupant toute possibilité de s’enfuir de leur petite île.
Pendant 18 ans, on perd définitivement leur trace! Pitcairn est effectivement mal répertoriée sur les cartes de l’époque et la Royal Navy, après une traque de quelques mois, a finalement d’autres chats à fouetter. Alors, les révoltés du Bounty ont-ils réussi leur coup? Rien n’est moins sûr… Attention, ce qui va suivre semble tout droit tiré du scénario d’un mauvais roman… Je vous aurais prévenu!
C’est un baleinier qui retrouve la trace des mutins en 1808. Bizarrement, un seul homme a survécu, un certain John Adams, qui vit avec une dizaine de femmes et ses enfants. Que s’est-il donc passé? Qu’est-il arrivé aux huit hommes qui l’accompagnaient? John Adams expliquera que l’un d’entre eux a eu la brillante idée de fabriquer un alambic et de distiller de l’alcool… Ivres, tous les mutins se sont entre-tués quelques semaines à peine après avoir débarqués sur l’île… On va finir par croire que c’est Hobbes qui avait raison, l’Homme est décidément un loup pour l’Homme!
Les hommes qui étaient restés à Tahiti sont quant à eux arrêtés en 1791 par la Royal Navy. Quant à Bligh, on l’a vu, il parvient à s’en sortir vivant. Son histoire est médiatisée et il est largement soutenu à la fois par l’armée et par l’opinion publique.
John Adams, dernier mutin vivant de l’île de Pitcairn, à la mine patibulaire. Mais alors pas tibulaire du tout!
– C’est tout? Vous vous moquez encore de nous? Vous nous aviez promis une malédiction dans le titre!
– Ah ah! Bien vu, Kevin! On ne peut décidément pas te mener en bateau, toi…
Aussi étonnant que cela puisse paraître, la « malédiction » du Bounty est liée à Hollywood… Une réplique du navire a été construite en 1960 pour le tournage du célèbre film Les Révoltés du Bounty avec Marlon Brando. Le tournage achevé, ce magnifique bateau fait plusieurs fois le tour du monde, là pour se produire dans d’autres films (dont Pirates des Caraïbes), là pour participer à un rassemblement de navires d’époque. Mais, le 29 octobre 2012, le Bounty coule au large des Etats-Unis dans l’indifférence générale… Comble de l’ironie, une certaine Claudene Christian qui prétendait être la descendante de Fletcher Christian, le chef des mutins du Bounty, périt dans le naufrage!
Si ça ce n’est pas une malédiction, je me demande bien ce que c’est…
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Ah!!!
Au secours!
Même EtaleTaCulture se met à la mode des titres du genre Ivre, il…
Pitié, pas ça!!!!!!
(avant de me faire incendier, pour ceux qui ne connaissent pas; c’est devenu un meme sur le net: http://ivrevirgule.tumblr.com/)
J’ai vu le film avec Marlon Brando il y a un paquet d’années. j’avoue, je savais pas que c’était tiré d’une histoire vraie. En fait, le film est-il fidèle à l’histoire ou pas?
BleuKlein, rassurez-vous, c’était juste un clin d’œil humoristique à cette mode journalistique très énervante 😉
TeteàClaque, aucune idée! J’ai vu ce film il y a bien longtemps moi aussi et je ne m’en rappelle plus vraiment…
On dit LA Bounty et non « le » Bounty. C’est sûr que ça sonne moins bien à l’oreille mais c’est comme ça qu’il faut le dire.
Lanp.c’est un peu court, il serait bien d’expliquer pourquoi »La Bounty »
« le » ou « la », on s’en tape, faggot.
Bon, j’arrive un peu après la guerre, mais avec quelques compléments!
Effectivement, comme le dit Lanp, on dit LA Bounty. En français, les navires ont un nom masculin, mais ce n’est pas le cas des navires anglais. D’ailleurs, en français il s’appellerait La Bonté.
Sinon, l’équipage de la Bounty n’arrive pas vraiment à Tahiti par hasard. Le but de la mission était d’aller récupérer des plans d’arbres à pain. C’est un arbre endémique de Polynésie qui fournit de nombreux gros fruits (facilement 1.5kg) que l’on mange comme féculent. C’est très bon en frites ou en chips. Et les Anglais s’étaient dit que ce serait un bon moyen pour nourrir les esclaves de leurs exploitations des Antilles pour pas trop cher.
Fletcher n’était pas à l’initiative de la mutinerie au départ de Tahiti. D’après mes souvenirs, ce sont d’autres matelots qui se révoltent et qui après désignent Fletcher comme chef, une fois Bligh sur sa chaloupe. Il devient alors le guide des mutins et c’est lui qui prendra la décision d’emmener tout ce petit monde à la recherche d’un abri pour échapper à la justice et qui recherchera Pitcairn pour s’y planquer.
Si la situation dégénère à Pitcairn, l’alcool y est pour quelque chose, mais ce n’est pas l’unique raison. En repartant de Tahiti avec quelques mutins (certains ont préféré rester sur place), Christian embarque avec eux quelques Tahitiennes et Tahitiens. Cependant, il y a moins de femmes que d’hommes. Cela créera quelques tensions assez rapidement, cela peut se comprendre. Mais Fletcher gère plutôt bien son petit monde qui s’organise pour cultiver et pêcher pour nourrir la petite communauté.
De nouvelles tensions apparaissent quand certains aimeraient devenir plus autonomes et avoir chacun sa parcelle et ne plus autant dépendre des activités des uns et des autres (plus question de pêcher ou de cultiver pour les autres!). Et les mutins Anglais, qui pour beaucoup sont issus des très basses couches de l’Angleterre, estiment que bon, les Tahitiens, c’est quand même un peu des sauvages, pas la peine de leur filer une parcelle, ils bosseront pour nous! Un débat s’ouvre lors d’une espèce d’assemblée de la communauté, présidée par Christian qui manque un peu de courage et n’assume pas sa position et laisse ses hommes voter contre les Tahitiens. Lui était pour une répartition équitable entre chacun, Anglais et Tahitiens, mais il ne veut pas perdre son influence sur les mutins. Dommage!
C’est le début de la fin. Entre le racisme exacerbé des Anglais, puis des Tahitiens spoliés, l’alcoolisme des mutins, le manque de femmes, une chasse à l’homme Tahitiens VS Anglais commence. Après quelques jours de traque, il ne reste qu’une partie des femmes, les enfants déjà nés et un homme, le meilleur ami de Fletcher. Les autres se seront entre-tués.
Quant au Capitaine Bligh, pendant ce temps-là, sur sa petite chaloupe surchargée avec 18 de ses hommes (un homme de plus sur la chaloupe l’aurait fait couler), sans instrument de navigation, quelques sabres d’abordage, mais pas d’armes à feu et de maigres réserves de nourriture, tente de rallier les colonies Hollandaises du sud de l’Asie. Il me semble qu’il arrive à Jakarta. Pendant tout son périple, il ne perdra qu’un homme, qui souffrant trop de la soif, but de l’eau de mer, c’est con!
Y a pas à dire, même si apparemment, c’était un vrai con tyrannique, c’était un sacré navigateur le Bligh!!
@poulp ….
« …Effectivement, comme le dit Lanp, on dit LA Bounty. En français, les navires ont un nom masculin, mais ce n’est pas le cas des navires anglais… »
ah bon? on dit donc LA Titanic, ou LA saratoga?
euuuuuuuuuuh
je sais que le français est, des langues que je parle, le plus médiocre, mais de là ………….
@ phenomenon :
L’habitude anglaise était l’utilisation du féminin pour nommer les navires.
De plus bounty signifiant bonté/générosité/bienfaisance (et semble dériver directement du mot français « bonté »), il me semblerait incongru de mettre un article masculin devant.
Après, ce n’est que mon avis, d’après ce que j’ai pu lire et mon expérience. Dans tout ce que j’ai pu lire, le navire était soit nommé HMS/HMAV Bounty, soit la Bounty, sauf dans les articles récents, notamment depuis la sortie du film avec Marlon Brando.
Pour ce qui est du Titanic et du Saratoga, je ne vois pas le rapport dans la mesure où j’écris plus haut qu’il est dans l’habitude française de dire LE en parlant d’un navire. Cependant, toute règle a pourtant ses exceptions, notamment La Jeanne.
@poulp
rebonjour. alors là il faudrait que tu m’explique le tout un peu plus en détail, car tes réflexions sont certes d’apparence érudites, mais elles ont un léger défaut: ce sont de des pires inepties que j’ai lues jusqu’à lors!
comment, pour le nom du ciel, peut-on affirmer avec autant d’aplomb que le « THE » anglais est censé être au féminin; exemple:c’est un peu comme prétendre que THE sun est féminin et THE moon est masculin! ou est-ce l’inverse? je m’embrouille là!
si tu avais utilisé l’allemand en référence, je n’aurai peut-être rien dit, car là effectivement, les noms de bateaux sont féminin, comme « DIE France » ou « DIE Titanic » ou même « DIE Bismarck ». quoique les allemands font là aussi un peu n’importe-quoi, car le soleil est pour eux est certes masculin et la lune féminine mais ils disent « DIE sonne » et « DER mond ».
Alors qu’en français RIEN n’est plus sûr que l’incertitude! exemple: pourquoi les soldats français (je parle des « appelés » autrefois) fêtent « la quille » à la libération du service? c’est tout simple: au bon vieux temps des colonies (simple interprétation d’une chanson de sardou) tout les deux mois (comme l’intégration et la libération des contingents des appelés) un bateau faisait le trajet entre la france et la guyanne pour emmener ou ramener les prisonniers; et ce bateau s’appelait « LA quille ».
ceci dit, je n’ajouterai plus de commentaire à ce sujet car: « there is none so blind as he who will not see ………….. »
Désolée pour le double post 😕
Peut-être s’agit-il d’un abus de langage en français de dire LE Titanic ou LE Saratoga. Je ne me suis jamais penchée sur la question.
Je n’ai jamais dit que « the » était féminin ou au contraire masculin. Uniquement qu’il était dans la tradition britannique de donner un nom féminin aux navires. Ainsi, en parlant d’un navire on disait « The » [nom du navire], puis on utilisait le pronom « she », quel que soit le genre du nom donné à ce même navire.
Pour ce qui est de l’Allemand, c’est une langue que je n’ai pas étudiée, je n’ai donc aucune opinion sur tes arguments.
Comme dit plus haut, il ne s’agit que de mon avis. Tu as tout à fait le droit d’être en désaccord.
@poulp
désolé de revenir sur mes propres propos, mais là ça commence à devenir de la provocation! 🙂
tu insiste vraiment sur le fait que les anglophones utilise le féminin pour l’appellation des bateaux, alors que les anglo-saxons ont comme seules langues un 3ème cas de la 3ème personne du singulier (le « IT » tout comme les germaniques le « ES »)?
je regrette mais je n’ai JAMAIS entendu « she » à propos d’un bateau mais plutôt « IT » du moins des l’anglo-saxons; là encore les langues germaniques se différencient en utilisant vraiment le féminin, dans ce cas précis: « wo ist DIE bismarck gesunken? » (où a coulé LA bismarck?), « SIE ist in der Nordsee versunken! » (ELLE a sombrée dans la mer du nord!)
n’importe-quel enfant le sais! même MOI, bien que mes préférences vont vers les maths et la physique ……………..
je tiens à préciser pour tout le monde que rien n’est plus loin de mon intention que de plomber l’ambiance du site, et c’est pourquoi je tire ma référence et vous salue bien bas! (AÏE! ma sciatique)
> je regrette mais je n’ai JAMAIS entendu « she » à propos d’un bateau mais plutôt « IT » du moins des l’anglo-saxons
Ce n’est pas parce que vous n’avez jamais lu ou entendu quelque chose que ça n’existe pas 😉 !
Une preuve parmi d’autres de l’utilisation séculaire de “she” pour les bateaux : http://www.telegraph.co.uk/news/1388301/She-is-no-longer-a-ship.html (taper « ship she » dans Google marche bien).
> the long-standing tradition of regarding vessels as female, a tradition that scholars said went back possibly thousands of years.
Cela dit, cet article dit justement que c’est en train de changer, mais c’est tout récent.
J’avoue cependant que, lorsqu’on ne le sait pas, ça fait tout bizarre la première fois que l’on croise cet usage, je peux même dire précisément comment je l’ai découvert : à la fin du chapitre 6 du Dracula de Bram Stoker.
Je vous laisse découvrir la dernière phrase du pénultième paragraphe ainsi que le dernier paragraphe dudit chapitre :
• en VO : http://www.planetebook.com/ebooks/Dracula.pdf#109
• en VF : http://www.ebooksgratuits.com/pdf/stoker_dracula.pdf#132
Au passage, au moins une des éditions de poche VF s’est complètement vautrée dans la traduction de ce dernier paragraphe du chapitre 6…
Convaincu ? (En supposant que ce commentaire arrivant avec un an de retard soit lu par qui de droit :o…)
Nooon!!! Vous aussi vous avez cédé aux titres « Ivre, il… »
J’espère que c’est du second degré!
(pour ceux qui ne comprennent pas, c’est devenu un meme sur internet. Il y a même un tumblr qui les recense tous!!!
http://ivrevirgule.tumblr.com/
Bonjour à tous,
Vous le savez sûrement déjà, mais il y a aussi un autre film antérieur à celui avec Marlon Brando, qui est excellent, à voir absolument: « Les Révoltés du Bounty » datant de 1935 est un film de Frank Lloyd avec Charles Laughton, Clark Gable.
Voili voilou
Excellent le débat qui dure 10 commentaires sur le genre des navires! 😕
Vos m’avez bien fait rire avant d’aller me coucher!!!
Excellente histoire que j’ignorais.Merci.Je tacherai de voir les films pour la circonstance.