[Analyse Echecs] Sa plus belle partie selon Kasparov
Quand j’étais petit, je me rappelle que j’adorais passer des heures à étudier des parties d’échecs de grands maîtres dont je trouvais l’analyse dans des bouquins spécialisés (la belle époque où on avait besoin de livres pour trouver du contenu…). Les défenses sicilienne, Caro-Kann, Philidor ou autres fianchetto n’avaient alors aucun secret pour moi. Mais quand je me suis rendu compte que comprendre la théorie n’était pas suffisant pour devenir un bon joueur, j’ai laissé de côté tout ça (oui, bravo la persévérance…) et il y a maintenant bien longtemps que je n’ai pas joué une partie!
Il y a quelques jours, quand je suis tombé par hasard sur cette chaîne Dalymotion d’un passionné d’échecs commentant des parties célèbres, j’étais aux anges! Le temps d’un instant, je me suis replongé dans ce jeu de stratégie exigeant. Et j’ai réalisé que ça me manquait!
Simple amateur ou joueur éclairé, je vous propose le visionnage de l’analyse de cette partie entre Garry Kasparov (premier joueur au Monde à avoir dépassé les 2800 points ELO en janvier 1990) et Veselin Topalov (le grand maître bulgare devenu champion du monde en 2005) disputée lors du tournoi de Wijk aan Zee en 1999. De l’aveu même de Kasparov, s’il devait ne retenir qu’une seule partie de toute sa carrière, ce serait celle-là… Cette partie a même un surnom dans le milieu: la « Kasparov’s Immortal Game ». Tout un programme!
Alors attention, armez-vous de patience et d’un échiquier pour suivre en temps réel les déplacements. Le commentateur est extrêmement intéressant, il analyse chaque coup des deux grands maîtres avec minutie mais, avouons-le, c’est tout de même assez difficile à suivre. Accrochez-vous, ça en vaut clairement le coup! Bonne partie!
Suivre la partie sur un échiquier à l’écran (flèches en bas à droite pour avancer dans la partie)…
…et profitez de l’analyse vidéo très poussée d’un certain tarswelder!
Si ça vous plaît, je sélectionnerai et vous proposerai d’autres parties d’anthologie à l’avenir!
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Djinnzz
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Une partie de dingue!
Le sacrifice de la tour simplement pour avoir une meilleure position est magnifique.
A ce niveau, c’est dur à suivre et on ne comprend que plusieurs coups plus tard l’intérêt d’une action d’un des deux joueurs. Du grand art!
Les 3 premiers coups, j’arrive à suivre. Après, ça devient trop compliquer pour moi!
Yes! Des échecs sur mon site préféré 😎
C’est décidé, aujourd’hui j’étale ma culture sur mon site préféré.
Le jeu d’échecs est vieux de plusieurs siècles. Les premières traces de ce jeu remontent à 3000 ans avant notre ère, en inde. Ensuite, il a fait son chemin à la Perse, aux arabes, puis à l’Europe. « Shah » est le titre du monarque persan, et automatiquement le roi des échecs a été appelé le Shah.
Pour gagner aux échecs, vous devez vaincre le roi en l’attaquant et en le rendant incapable de bouger. C’est ce qu’on appelle « échec et mat ». Cette expression vient en fait de « Shah Mat » qui signifie « Le roi est vaincu ». Mat est un mot persan pour dire « vaincu », « impuissant », ou « paralysé ».
Cependant, des millions de passionnés d’échecs pensent que « échec et mat » vient de l’expression arabe « al cheikh mat » qui signifie « Le roi est mort ».
Je n’ai pas compris. Pourquoi il a abandonner.
A ce niveau, dame contre tour en fin de partie gagnera toujours!
C’est passionnant, même s’il faut un sacré niveau pour apprécier la qualité des coups joués!
J’avoue (honte sur moi) n’avoir jamais eu la patience pour ce jeu et pourtant j’envie ceux y sont maître, car quel esprit affuter, quelle capacité d’anticipation et quel logique il faut pour gagner. comme j’aimerais avoir ce genre d’esprit…
sinon s’il abandonne c’est qu’aux échecs comme dans la vie, on peut bien céder une tour, mais non la dame (Heu…Rivarol je crois :)).
Tres belle analyse de Djinzz, de la logique jusqu’au bout et une très grande simplicité dans les commentaires.
Toutes les variantes possibles relatives à cette partie sont présentes, ce qui rend le suivi très difficile, mais ces raisonnements ordonnés finissent par mettre en valeur et faire luire les coups de boutoires de kasparov dans le sacrifice de la tour en (1)– Td1xd4 – ( ce qui a valu 1 heure de reflexion à Topalov avant de prendre) et (2)– la continuité de son idée géniale par lepuissant coup intermediaire :Te7+…
Une merveilleuse partie d’anthologie, presqu’un poème.