[Sagesse des Anciens] Cosmopolitisme et métissage à travers les siècles
Quel rêve plus beau que celui de nous imaginer « citoyens du Monde »! Plus de racisme, plus d’immigration, plus de réfugiés politiques: la terre formerait une vaste étendue dans laquelle les Hommes seraient libres de circuler et de vivre comme bon leur semble.
(et ils se tiendraient par la main et ils se feraient des bisous dans le cou)
Le fantasme du cosmopolitisme n’est pas nouveau: le concept est inventé par Diogène (vous savez, ce philosophe qui passait sa vie dans un tonneau), il y a plus de 2300 ans. Formé des mots grecs cosmos (l’univers) et politês (citoyen), le cosmopolitisme « exprime la possibilité d’être natif d’un lieu et de toucher à l’universalité, sans renier sa particularité », dixit Wikipedia.
« Toucher à l’universalité. »
« Ne pas renier sa particularité. »
Le cosmopolitisme se trouve donc à la croisée des chemins: ce n’est ni le fossoyeur des identités nationales, ni le concept magique capable de faire cohabiter des gens issus de culture différente.
Non, en fait, le cosmopolitisme, c’est bien plus que ça. Rassurez-vous, on va tenter d’y voir plus clair…
La difficulté du « vivre-ensemble »
Il est dommage que le débat politique de ces dernières décennies se borne à deux visions diamétralement opposées, mais toute aussi réductrice l’une que l’autre…
Rappelez-vous le discours d’Orléans du 19 juin 1991 où Chirac, alors maire de Paris, nous parlait fièrement du bruit et de l’odeur des immigrés…
Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. C’est peut-être vrai qu’il n’y a pas plus d’étrangers qu’avant la guerre, mais ce n’est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs (…) Comment voulez-vous que le travailleur français (…) qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler! [applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur [rires nourris], eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela.
Le discours date de 1991, mais notez bien que l’on n’est pas forcés de remonter à aussi loin pour trouver ce genre de propos dans la bouche d’hommes et de femmes politiques.
Ainsi, le 4 décembre 2013, c’est le maire UMP de Roquebrune-sur-Argens qui, à la suite de l’incendie d’une caravane, déclare: « ce qui est presque dommage, c’est qu’on ait appelé trop tôt les secours » (il a regretté et s’est excusé publiquement depuis). Une phrase presque anodine (c’est dire!), quand on compare cette saillie à celle du maire UDI de Cholet qui annonce, en juillet 2013, et toujours à propos des Roms: « Hitler n’en a peut-être pas tué assez ».
Ou la garde des Sceaux, Christiane Taubira, accueillie à Angers par des enfants de militants de la Manif pour Tous au son de « la guenon, mange ta banane! » (octobre 2013). Jean-François Copé, lui, préfère les pains au chocolat (octobre 2012)… Quand Nadine Morano se défend d’être raciste… Ben quoi, c’est vrai, elle a bien une copine tchadienne, donc plus noire qu’une arabe… Mais oui, Nadine, là, c’est sûr, tu nous as convaincus…
La liste est encore longue…
Mais notez bien que les arguments inverses ne sont guère plus élaborés… On se contente de vanter (que dis-je, d’exalter!) les vertus du métissage, sans forcément s’interroger sur ses conséquences, à long terme, sur la diversité culturelle, la survie des traditions locales, ou sur l’ancrage de la population dans une histoire qui lui appartient.
Forcément, lorsque le débat politique est aussi bas, on ne peut pas en vouloir aux Français de camper sur leur position. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, deux clans s’affrontent:
Le clan « Nan mais fuck les racistes, quoi. On est tous des citoyens du monde, tu vois. »
vs.
Le clan « Je suis Français de souche, moi, Monsieur. Je ne suis pas raciste, mais… [insérez un peu tout et n’importe quoi] »
Entre ces deux clans, toute tentative de dialogue semble définitivement rompue…
En somme, c’est Claude Guéant qui, le 4 février 2012, résume le mieux la situation:
Contrairement à ce que dit l’idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l’humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient. Celles qui défendent la liberté, l’égalité et la fraternité nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique. En tout état de cause, nous devons protéger notre civilisation.
Voilà, tout est dit: « toutes le civilisations ne se valent pas. (…) Nous devons protéger la nôtre. »
Certains applaudissent cette sortie des deux mains, quand d’autres en vomissent de dégoût.
Une seule question se pose: comment en est-on arrivés là?
Certes, il suffit d’observer l’Homme aux quatre coins du Monde pour se rendre compte que beaucoup de choses séparent un Indien, un Afghan, un Brésilien, un Japonais ou un Français. Différents physiques, différentes religions, différentes coutumes, différentes façons d’appréhender le monde qui nous entoure. C’est ce qui permet à Claude Guéant, j’imagine, de créer une échelle de valeurs parmi les civilisations. Néanmoins, tous les individus de la race humaine ont au moins un point commun: les philosophes des Lumières parleront de l’usage de la raison, quand les croyants (religions du Livre), eux, mettront plutôt en avant notre origine divine (« car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans Jésus-Christ. (…) Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. » – Paul, Nouveau Testament, Épître aux Galates, 3, 26).
Dans l’Antiquité, le cosmopolitisme comme un idéal
Dans la Grèce antique, un courant philosophique aborde la notion du cosmopolitisme sous un angle peu commun: il s’agit du cynisme, dont Diogène de Sinope (IVe siècle avant Jésus-Christ) est le digne représentant. Les cyniques pensent que le bonheur ne peut s’atteindre qu’en niant la possession de biens matériels et en développant sa liberté individuelle au détriment des contraintes de la vie en société.
Diogène vivait donc dans un tonneau, ne possédait que les vêtements qu’il avait sur le dos et, quand il reçut la visite d’Alexandre le Grand qui lui proposait de lui donner tout ce qu’il désirait, il lui répondit simplement: « je veux bien que tu fasses un pas de côté pour laisser le soleil briller sur moi ».
Par cette réponse, il fait comprendre à l’Empereur qu’il est plus riche et plus heureux que lui, puisqu’il possède déjà tout ce qu’il désire…
Quel rapport avec le cosmopolitisme? Il est simple: en rejetant toutes règles sociales et en se libérant des contraintes imposées par la cité, Diogène se revendique « citoyen du monde ». Pour les cyniques, c’est donc en niant son appartenance à sa patrie qu’on devient libre. 2500 ans plus tard, Stefan Zweig (écrivain autrichien, 1881 – 1942) reprendra d’ailleurs cette idée:
Souvent, dans mes rêves de cosmopolite, je m’étais secrètement représenté combien il devait être délicieux et, à vrai dire, conforme à mes sentiments les plus intimes d’être sans nationalité, de n’avoir d’obligations envers aucun pays et, de ce fait, d’appartenir indistinctement à tous.
Stefan Zweig – Le Monde d’hier
Plus tard, un autre courant de pensée voit le jour: le stoïcisme. Comme les Cyniques, les Stoïciens grecs cherchent des solutions pour atteindre le bonheur individuel. Fondé en -301 par Zénon de Cition, ce courant philosophique distingue deux choses:
– d’un côté les choses qui dépendent de nous, sur lesquelles nous pouvons agir (nos vices, nos passions)
– de l’autre les choses qui ne dépendent pas de nous, sur lesquelles nous n’avons aucune influence (tout le reste)
Pour vivre heureux, il ne faut donc pas se tromper de cibles: en quoi est-il utile de lutter contre ce qui ne dépend pas de nous? Le combat est perdu d’avance et générateur de souffrances et de frustrations…
Pour être heureux, il convient donc de lutter contre ses seules passions et d’accepter sans broncher les malheurs sur lesquels on ne peut rien.
Dans le langage courant d’aujourd’hui, une personne est d’ailleurs qualifiée de « stoïque » quand elle est inébranlable devant la mort, la douleur ou la peur…
(Bien sûr, le stoïcisme est un courant philosophique infiniment plus complexe que ce court résumé, mais ne nous y attardons pas trop pour ne pas perdre le fil de nos propos.)
Pour les Stoïciens, donc, tous les hommes sont gouvernés par les mêmes règles, le même logos: ainsi, tous les hommes sont égaux, qu’ils soient blancs, noirs ou jaunes. Et tous les hommes méritent le même respect et doivent être traités sur un pied d’égalité.
Les philosophes Grecs distinguent donc deux formes de cosmopolitisme: une acception négative dans laquelle il revient de nier son appartenance à sa propre cité pour embrasser le monde (les Cyniques) et une acception positive, liée au fait que tous les hommes sont égaux devant les lois de la Nature (les Stoïciens).
Mais attention! La majorité des Grecs antiques n’étaient pas pour autant tous cosmopolites, loin de là! On se réclamait avant tout de la cité où on était né… On était de Sparte, d’Athènes, ou de Thèbes avant d’être un Grec… À la rigueur, les Grecs ne se rappelaient de leur patrimoine commun que lorsqu’ils étaient en présence d’un ennemi commun, comme les Perses de Xerxès Ier…
Les Romains reprendront la philosophe stoïcienne développée par les Grecs à leur compte et l’empereur Marc Aurèle (121 – 180) est certainement le Stoïcien le plus célèbre de l’Histoire. Lui aussi se réclame du cosmopolitisme, ce qui peut paraître étrange pour un homme à la tête d’un Empire cherchant à s’étendre encore et encore!
Mais justement, quel autre empire pourrait se déclarer plus cosmopolite que l’empire romain? Son territoire s’étendant de l’Angleterre au sud de l’Égypte, en passant par l’Europe de l’Est et la Mésopotamie…
« Ma cité et ma patrie, c’est Rome et c’est le monde », a déclaré Marc Aurèle, ce qui suffit à faire de lui l’un des plus vieux défenseurs du concept de « citoyen du monde »…
Mais n’est-ce pas un peu « facile » pour un citoyen romain de se déclarer « citoyen du monde », alors même que l’empire romain s’étend sur la totalité du monde alors connu?
Les philosophes des Lumières et le cosmopolitisme
Les philosophes du XVIIIe siècle mettent la raison de l’Homme au premier plan.
Qu’on pense à Montesquieu qui déclare ne pas préférer ses propres concitoyens aux autres représentants du genre humain. Une déclaration à contre-courant dans une société où les partisans de l’esclavage sont légion!
Ou à Voltaire pour qui la patrie n’est pas forcément son pays natal ou le lieu où l’on vit, mais celui où l’on est bien…
Mais notons bien que TOUS les philosophes des Lumières ne prônent pas le cosmopolitisme… Ainsi Rousseau qui écrit dans le Contrat Social: « ces prétendus cosmopolites qui justifient leur amour de la patrie par leur amour pour le genre humain, se vantant d’aimer tout le monde, pour avoir le droit de n’aimer personne. »
Pour lui, le cosmopolitisme est l’affaire d’une toute petite élite intellectuelle, de happy few (l’expression est de Stendhal dans La Chartreuse de Parme). Il faut beaucoup d’efforts et de connaissances pour appréhender avec justesse les autres cultures du monde. Et voyager coûte cher!
Mais bon, entre Rousseau et Voltaire, ce n’est pas nouveau, toute tentative de conciliation semble vouée à l’échec… Voltaire, le symbole de l’aristocratie et du raffinement culturel de l’Ancien Régime. Rousseau, le génie torturé, sensible aux injustices sociales, écœuré par les inégalités sous l’Ancien Régime…
Le cosmopolitisme semble être une coquetterie intellectuelle dont seule l’aristocratie peut se prévaloir (Voltaire), là où le patriotisme, l’identité communautaire, soude le « petit » peuple (Rousseau)… Voilà une piste de réflexion intéressante!
La paix dans le Monde
Il n’y a pas que les Miss France qui souhaitent la paix dans le Monde.
Y’a Kant, aussi. Et le bougre en a même écrit un bouquin, Vers la Paix perpétuelle (1795). Pour lui, la pacification du monde NE PEUT PAS se faire avec la création d’un État mondial qui nierait la multiplicité des peuples. Interdiction formelle de l’ingérence d’un État sur un autre, également.
La paix dans le monde repose selon lui sur deux conditions indispensables:
– que toutes les nations disposent d’un gouvernement représentatif (exit les dictatures, donc)
– qu’il y ait la reconnaissance internationale « d’un droit de l’étranger » et que tout étranger, « à son arrivée dans le territoire d’autrui, n’y soit pas traité en ennemi » et surtout, une fédération volontaire entre les États pour garantir la paix sans remise en cause de la diversité des cultures.
Bon ben voilà les gars, yapluka!
(t’y avais pas pensé, à ça, hein, Miss France)
Et la religion dans tout ça ?
Un peu comme les Stoïciens, l’Église prône l’égalité entre tous les Hommes.
Mais existe-t-il pour autant un conflit de fidélité entre les obligations dictées par Dieu et celles dictées par les Hommes? Non, assurément. Chacune est simplement source d’obligations différentes et les deux peuvent cohabiter sans souci. Comme le dit Jésus Christ aux Pharisiens venus lui demander s’ils doivent s’acquitter des sommes réclamées par l’empereur: « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Il ne faut donc pas croire Gibbon, ce philosophe du XVIIIe siècle qui fait de la chrétienté la principale explication de la chute de Rome. Pour lui, la chrétienté vantent les vertus de l’humilité, de la gentillesse, ou du refus de se venger… autant de faiblesses qu’un empire avec autant d’ennemis que Rome ne peut pas se permettre! Il a tout faux, donc, car il n’existe pas de concurrence entre cité terrestre et cité spirituelle: les deux se placent sur des plans différents, et créent une sorte de dualité avec laquelle les Hommes savent très bien se débrouiller.
Les religions du Livre, et la chrétienté en particulier, ne prônent donc pas particulièrement le cosmopolitisme. Le Nouveau Testament nous rappelle que nous appartenons tous à la « Maison de Dieu », ce qui ne remet pas en cause le morcellement de l’humanité en nations. Et puis, c’est quand même Dieu qui a semé la discorde parmi les Hommes en les privant d’une langue commune, échaudé par le projet de construction bien trop ambitieux à son goût de la Tour de Babel!
Les villes cosmopolites dans l’Histoire
La Méditerranée, parce qu’elle est placée au centre de nombreuses cultures, est un théâtre d’expérimentation formidable. Le brassage des populations y est constant depuis des millénaires.
Quand Claude François chantait encore la même mélodie aux sirènes du port d’Alexandrie (sic), Lawrence Durell, lui, voit en cette ville un symbole de tolérance, un modèle d’harmonie entre les peuples:
Cinq races, cinq langues, une douzaine de religions; cinq flottes croisant dans les eaux grasses du port »
(Le quatuor d’Alexandrie, 1960)
D’autres villes de l’ancien Empire Ottoman peuvent prétendre à ce même statut: Salonique, Tunis, ou même Beyrouth…
Cette vision fantasmée du passé est-elle juste? Pas tant que ça… En réalité, même dans ces villes « cosmopolites », il y avait peu de métissage et pas du tout de vision politique commune: chaque communauté défendait ses propres intérêts. Mais tout ce petit monde cohabitait tant bien mal, ce qui n’est déjà pas si mal!
Le bassin méditerranéen n’a pas le monopole des villes « cosmopolites »! La ville de Vienne, notamment au XIXe siècle, est une ville plurielle, accueillant des populations italiennes, allemandes, françaises ou hongroises… C’est dans ce contexte qu’a grandi Stefan Zweig: le génie de Vienne, écrit-il, « a toujours été d’harmoniser en soi tous les contrastes ethniques et linguistiques ; sa culture était une synthèse de toutes les cultures occidentales. (…) Nulle part il n’était plus facile d’être un Européen. »
Un autre exemple de ville cosmopolite est Braavos, bien sûr, mais seuls les fans du Trône de Fer comprendront… Notez bien que cette mention n’est pas fortuite, G.R.R. Martin s’étant fortement inspiré de l’Histoire européenne pour tisser ses intrigues et bâtir un univers qui, même s’il est fantastique, n’en demeure pas moins très cohérent…
Où en est-on aujourd’hui ?
Avouons-le, le cosmopolitisme fait peur. Et c’est bien naturel, tant les risques encourus sont grands… Le métissage nierait la diversité, transformerait les cultures en bouillie insipide, représenterait un danger pour la souveraineté nationale. Et, si la population ressent qu’on tente de le lui imposer, la réaction ne se fera pas attendre et nous assisterons, impuissants, à une montée en puissance du nationalisme…
Le cosmopolitisme est un idéal, une visée. Il doit être manié avec précaution, ne doit pas être érigé ni en parangon de vertu ni en épouvantail.
Quelle plus belle conclusion à cet article que cette citation de Pascal Bruckner, essayiste français né en 1948: « au double dogmatisme de l’ouvert et du fermé, on préférera la porosité »…
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Djinnzz
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Une analyse brillante, une fois de plus, qu’on devrait faire lire à tous les lycéens…
Un article ambitieux qui, parce qu’il ne prend parti ni pour un clan, ni pour l’autre, ne sera pas apprécié par grand monde…
Mais c’est bien que vous ne fassiez pas QUE des articles grand public et que vous preniez quelques risques en publiant des articles sur des sujets si complexes…
Certes, on apprend des choses.
Mais un fois qu’on a fini la lecture, on ne sait pas trop quoi en penser…
A la question c’est bien ou pas le métissage, on a un peu une réponse de Normand lol
Mais je comprends tout à fait qu’on est sur un site de culture et pas un site de politique, donc j’imagine que c’est normal.
Bienvenue dans le monde de la philosophie, où il n’y a jamais de réponses satisfaisantes…
Ca serait trop facile ! 😉
Vous mangez des kebabs, allez en vacances en Thaïlande et portez des bonnets péruviens ?
J’en suis fort aise… Mais cela ne fait pas de vous un être cosmopolite pour autant !
😀
Merci, Djinnzz, pour ce meilleur cours de philo que j’ai eu dans ma vie ! Je pense que vous êtes »deux » en »un » et que votre partie mathématicienne a su accepter celle du pholosophe ! En somme, vous faites un rêve ! Je souhaite avec vous qu’il se réalise et que chacun de nous accepte l’autre tel qu’il est sans vouloir à tous prix le transformer à son propre grès. Mais la route sera longue… (et semée d’embûches de tous ordres…) !
J’étale ma culture: la carte de l’empire romain est celle de Trajan, la mésopotamie a vite été abandonnée.