Les plus fidèles lecteurs n’auront pas raté le dossier complet consacré à l’impression 3D dans l’#ETC Mag’ N°1 (à partir de la page 92). Vous savez donc déjà que cette technologie révolutionnaire arrive à maturité et s’apprête à investir nos foyers en masse…

Une nouvelle application très originale vient d’être inventée par Jake Evill: grâce à elle, finis les plâtres lourds, moches et puants. Dites également au revoir aux horribles démangeaisons!

Grâce à une imprimante 3D, il a eu l’idée géniale de créer un exosquelette au look ravageur. Son utilité? Tout comme un plâtre classique, sa structure en nylon permet d’immobiliser le membre fracturé, mais sa structure alvéolaire permet une aération et une hygiène digne de ce nom.

Bien sûr, ce plâtre next gen est adapté à la morphologie du blessé: les rayons X couplés à une imagerie 3D permettent de modéliser le bras (ou la jambe) cassé et de calculer la géométrie de l’exosquelette. La technologie n’en est encore qu’à ses balbutiements (il faut par exemple presque 72 heures pour créer le bouzin – et c’est long, 72 heures, quand on a le bras cassé!) mais parions que d’ici quelques années le Cortex, c’est son nom, soit aux bras de tous les fracturés. En attendant, au risque de passer pour un fou aux yeux des infirmières, vous savez ce qui vous reste à faire: boycottez le plâtre et exigez le Cortex lors de votre prochain passage à l’hôpital!

Personnellement, je n’y vois qu’un seul inconvénient: il devient maintenant impossible à vos amis de laisser leur traditionnel message au feutre sur votre « plâtre ». Et ça, c’est la fin de toute une époque! Tout fout le camp, ma pauv’Lucette…