Partons à la découverte de la treizième colline de Paris
Par les Buttes, les Collines et les Monts
– Pierre, tu connais les sept collines de Rome ?
– Heu ! ouais, à peu près, quoi. Attends ! L’Aventin, le Capitole, le Palatin, le Quirinal et … heu : l’Esquilin … les deux autres, j’ai oublié.
– Le Caelius et le Viminal. Bon, pas si mal ! Mais je dois t’avouer que j’avais révisé ma leçon avant de te poser la question. Et as-tu une idée de leur hauteur moyenne ?
– Pas vraiment ! Cent mètres ? Plus ? Moins ?
– En fait elles se situent entre 40 et 60 mètres. Et toi, le Parisien qui passe tous les jours devant l’Hôtel de Ville sans le voir, combien de collines comptes-tu dans Paris intra-muros ?
– Ben ! Sept, comme à Rome, non ?
– Tu as à la fois raison et tort ! Comme pour Rome ou d’autres villes célèbres telles Lisbonne ou Washington, on a voulu attribuer 7 collines à Paris, ce chiffre “sacré” qui rappelle le récit biblique de la création du monde en 7 jours.
– Mais la réalité dépend des limites de la capitale et du critère de hauteur que l’on retient, non ?
– Tout à fait. On a tenté ensuite de le fixer à 12, autre chiffre symbolique (12 tribus d’Israël, 12 apôtres, 12 signes du zodiaque…), mais un vilain petit 13ème est venu se rappeler au bon souvenir des Parisiens.
– Ah oui. Lequel ?
– Haha ! Tu le sauras tout à l’heure. Aujourd’hui, en tout cas, on considère que Paris intra-muros comporte 13 “hauteurs” baptisées buttes, collines ou monts de plus de 60 mètres de haut. Je te propose de faire le tour du propriétaire par les airs… en montgolfière, virtuelle bien sûr et donc gouvernable !! C’est sympa, ça ne fait pas de bruit et c’est écolo !
– Après le voyage dans le temps que tu m’as déjà fait faire, plus rien ne m’étonne !
– Tiens ! On se repérera beaucoup mieux avec une carte sur laquelle figurent ces 13 hauteurs.
Quelques précisions avant de démarrer…
– Beaucoup de collines se trouvent à l’est de Paris… il y a une raison géologique, j’imagine ?
– Bien vu ! Cette partie de Paris est pour une large part constituée de gypse que l’on retrouve donc dans ces 6 collines. Ce gypse a d’ailleurs été longtemps exploité pour fabriquer le plâtre nécessaire à la construction de Paris.
– L’altitude de ces collines est bien sûr donnée par rapport au niveau de la mer. Mais ce que l’on pourra seulement apprécier en fait, c’est leur dénivelé par rapport à leur environnement immédiat.
– Tu as raison ! Pour avoir une bonne appréciation de la hauteur de ces collines, il faut tout de même se rappeler que Paris se situe à une altitude moyenne de 35 m au-dessus de la mer. Quant à la Seine, elle culmine à 27 m. Cela relativise beaucoup l’impression de hauteur que nous pouvons, ou non, ressentir.
– On largue les amarres ?
– C’est parti !
La “prétentieuse” : la “montagne” Sainte-Geneviève
Filons d’abord sur le quartier latin en commençant par la plus “prétentieuse”, celle qui avec ses 61 mètres est la plus basse de toutes et ose se faire appeler “Montagne Ste Geneviève”. Son prestige vient plus de son histoire : Lutèce la Haute à la période gallo-romaine, de ses universités et ses bâtiments comme le Panthéon et la bibliothèque Sainte Geneviève, patronne de Paris, que de sa taille.
De mont en butte : la Butte-aux-Cailles
Cap ensuite plein sud sur la Butte-aux-Cailles dont le point culminant atteint bravement 63 mètres. On en a parlé dans ce blog tout récemment. C’est sur cette butte qu’a atterri en 1783 le tout premier vol de montgolfière organisé par Pilâtre de Rozier… Ne pose pas ici, ta montgolfière, cela aurait un air de “déjà-vu” !
La préférée des rongeurs : la colline de Montsouris !
Allons maintenant vers l’ouest pour survoler le Parc Montsouris. Un véritable « Mont » des souris et de divers rongeurs qui pullulaient le long de la Bièvre, avant que la création de ce parc ne fût lancée sous Napoléon III sur ce mont de 78 mètres.
La moins visible : la butte Montparnasse
Survolant le 14ème arrondissement vers le nord-ouest en direction de la Gare Montparnasse facile à repérer avec son cimetière et sa tour de 200 m, nous essaierons de deviner l’emplacement de la “Butte Montparnasse” et de son “sommet”de 66 mètres à côté de la station de métro Vavin.
– Pourquoi “deviner l’emplacement” ?
– À l’origine, c’est une colline artificielle constituée par l’amoncellement de gravats au cours des siècles entre Paris et Montrouge. Au début du XVIIème siècle, les étudiants du quartier latin qui venaient déclamer des poèmes en cet endroit pour le moins dépouillé et peu glorieux, lui attribuèrent ce sobriquet de “mont Parnasse” par référence ironique à la résidence des Muses de la mythologie grecque. Elle fut aplanie au milieu de 18ème siècle, lors de l’ouverture du boulevard éponyme.
– N’y a-t-il vraiment plus aucune trace ?
– Avec de la bonne volonté, on peut encore deviner les pentes de ce « Mont » rendu célèbre par l’activité intellectuelle et artistique des “années folles” vers 1920, lorsque Montmartre a cédé le pas devant le “Mont Parnasse”. Terrains encore partiellement en friche, loyers modérés et… de nombreux cafés sont en partie à l’origine de ce changement. La Place Pablo Picasso au carrefour du Boulevard du Montparnasse et du Boulevard Raspail indique sans doute que nous sommes proches du sommet de ce “Mont”.
– Bon, c’est comme l’Arlésienne, quoi ! Moins on la voit, plus on en parle ! Et où veux-tu que je mette le cap maintenant ?
– Prenons de l’altitude tout en gardant notre cap nord-ouest et filons maintenant vers les endroits “chic”.
Les plus à l’ouest : les collines de Passy et de de Chaillot
– Tu as ton pendule, Tournesol ? Deux collines nous attendent dans l’ouest parisien : Passy et Chaillot. A l’origine, ces hauteurs ont été formées par l’érosion causée par la Seine sur plusieurs kilomètres. Elles dominent le fleuve et laissent surtout admirer leurs constructions.
La colline de Passy entre le nord d’Auteuil et le sud de Neuilly atteint 71 mètres à son sommet. Une petite marche derrière la maison de Radio France ou une promenade au-dessus de la maison de Balzac permettrait de mieux apprécier la pente de ce lieu.
De Passy à Chaillot, il n’y a presque qu’un pas pour retrouver cette colline surplombant la Seine face à la tour Eiffel avec sa Place du Trocadéro et son Parvis des Droits de l’Homme et des Libertés. Paysage que tout parisien et tout touriste connaît. Hors bâtiments bien sûr, la hauteur maximum est de 67 mètres.
Une colline à gypse : la colline de Charonne
– Maintenant attention les yeux ! A tribord toutes. Cap sur le soleil levant et le 20ème arrondissement. Comme tu l’avais déjà noté, toutes nos autres collines, sauf une, sont en effet concentrées sur l’est et le nord-est parisien. Tu es prêt pour cette grande traversée de Paris d’ouest en est, en survolant notamment les Invalides et l’île de la Cité ?
– Ok. C’est parti !
Les collines de ce secteur ont donc pour point commun d’avoir servi de carrières de gypse à Paris. Toutes, sauf une, ont un sommet dépassant les 100 mètres.
La première que nous allons rencontrer est discrète tant par sa hauteur de 69 mètres que par son emplacement un peu retiré. C’est la Colline de Charonne. Si ses coteaux ne sont plus couverts de vignes, elle est encore très vivante avec son ancien village, ses maisons du 19ème siècle construites pour les ouvriers exploitant le gypse. Le chemin du Parc de Charonne suit la ligne de crête, tandis que son église Saint Germain du 12ème siècle s’accroche encore à la pente avec son cimetière attenant, comme à la campagne. C’est la seule église de Paris qui peut, avec Saint-Pierre de Montmartre se prévaloir de cette particularité.
La plus escarpée : la colline de Ménilmontant
– Malgré les apparences, il semble que le nom d’origine de cette colline ne soit pas lié à l’idée de “monter”. Si Mesnil désigne bien un domaine rural, par contre “montant” pourrait être une déformation de : “mau-temps”, soit : “le domaine rural au mauvais temps”. Peu positif, ce nom aurait été transformé en “montant” du fait effectivement de cette situation à flanc de coteau.
– Bon ! ben appelons-là Menilmuche, comme tout le monde alors !
Ménilmontant a donc eu elle aussi sa vigne et sa carrière de gypse. Mais l’exploitation en souterrain a dû être interrompue à la fin du 18ème siècle, suite à un effondrement des cavités qui ont même été ensuite détruites.
Avec ses 108 mètres, Ménilmontant est l’une des buttes les plus élevées et escarpées de Paris. On y trouve encore de petites maisons avec des rues étroites et sinueuses, des ateliers d’artistes, et, comme il se doit, des bistrots et petits restaurants.
Elle est associée à Belleville dont elles est presque inséparable tant sur le plan géographique et historique qu’économique et humain. Elle fut longtemps un hameau de la paroisse de Belleville.
La rivale de Montmartre : la colline de Belleville
En poussant donc encore un peu vers le nord, nous survolons la colline de Belleville qui, avec ses 128,5 mètres au niveau de son cimetière tient la dragée haute à Montmartre. C’est à cet endroit, tout en haut de la rue de Belleville, commémoré par le nom de la station de métro, que Claude Chappe réalisa ses essais en grandeur nature de son télégraphe en 1793.
Mais Belleville compte un second « sommet » plus spectaculaire : c’est son parc de 4,5 hectares inauguré en 1988 avec ses 1200 arbres et surtout sa vue panoramique sur Paris tout à fait saisissante du haut de ses 108 mètres. En souvenir de la vigne qui couvrait autrefois le coteau, 140 pieds nouveaux ont été plantés à cette occasion dans ce parc.
De vraies (fausses) petites montagnes : les Buttes Chaumont
À peine avons-nous quitté Belleville que nous franchissons déjà les grilles des Buttes Chaumont.
Du haut de leurs rochers, celles-ci atteignent 103 mètres. Ce parc de 25 ha a été complètement aménagé sous Napoléon III, comme le Parc Montsouris dont il est le pendant au nord de Paris. Avant 1860 et son rattachement à Paris, ce lieu faisait lui aussi partie de la commune de Belleville et s’appelait la Colline du Mont Chauve : carrière d’extraction de gypse et de pierres meulières pendant plusieurs siècles, lieu de décharges publiques et à l’occasion, repère de malfrats et vagabonds. Un jardin à l’anglaise imitant un paysage de montagne avec rochers naturels et artificiels mélangés, lac, prairies… a remplacé ce lieu insalubre.
La moins connue : la butte Bergeyre
A quelques pas des Buttes Chaumont, voici la Butte Bergeyre, peu connue, qui atteint tout juste 100 m à son sommet. C’est l’un des derniers vrais villages de Paris avec ses 1200 habitants, un jardin partagé, des ruches et même un petit vignoble.
La plus connue : la butte Montmartre
Et, comme à tout seigneur, tout honneur, nous terminerons notre périple sur la Butte Montmartre qui dépasse les 130 mètres dans le cimetière de l’église Saint-Pierre. On en a déjà parlé à plusieurs reprises, je ne te ferai donc pas l’injure de te la présenter à nouveau.
Heureusement que notre voyage s’achève bientôt… On est presque à sec !
Une colline macabre, la treizième : celle du Père-Lachaise
– Nous terminerons, nous terminerons…. Mais il me semble que nous n’avons pas terminé. Cette 13ème colline, on l’a ratée ?
– Mais non, je l’ai seulement gardée pour la fin, compte-tenu de son caractère particulier : un numéro 13 qui n’est pas toujours mentionné dans la liste des collines ! Ça mérite un traitement à part, non ? Et en plus il s’agit d’un cimetière…. le plus grand et le plus fameux de Paris et connu dans le monde entier en raison de sa configuration et de son grand nombre de tombes de personnes célèbres. On a appelé cet endroit le Mont-aux-Vignes au 12ème siècle, puis le Mont-Louis en l’honneur de Louis XIV.
– Ah ! Le Père-Lachaise !
– Eh oui, le Père-Lachaise ! À l’entrée principale, il atteint quelque 60 mètres et dépasse même les 90 mètres dans ses points les plus élevés.
– Je comprends… il est donc logique de l’inclure dans la liste des collines de Paris.
Conclusion
– Une petite synthèse, Pierre, s’il te plaît, pendant notre retour, après ce voyage un peu particulier, pour me montrer que tu as retenu quelque chose !
– Euh… 13 collines – toutes ont au moins 60 mètres de haut, 5 dépassent les 100 m – elles ont été aménagées au fil du temps en villages, villes, bâtiments officiels ou parcs. Mais je ne vois pas pourquoi je me casse la tête, puisque tu as préparé encore un graphique de synthèse qui vaut mieux qu’un long discours !
– Je vois que tu me connais bien.
– Finalement, Pierre, Paris n’a rien à envier à Rome, non ?
– Je ne te le fais pas dire !
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Super l’idée de la montgolfière 🙂
Vous m’emmènerez faire un tour un jour?
[Yeux de cocker pour attendrir son interlocuteur]
– Tu as bien l’autorisation de survol de la ville ?
– Euh… la quoi ?
Ça m’a tué !
Sinon, une balade dans Paris toujours aussi agréable… C’est un vrai plaisir de découvrir des choses en votre compagnie. Merci !
Mine de rien, j’ai appris :
>>> Que Montparnasse était au XVIIIe siècle une colline de gravats sur laquelle les étudiants du quartier latin venaient déclamer des poèmes !
>>> Qu’un temple dédié à Sibylle, une prêtresse d’Apollon dans la Grèce antique, était érigé au sommet des Buttes Chaumont !
>>> Que deux églises parisiennes possèdent leur cimetière attenant !
>>> Que Paris possède bien 13 collines, et non 12 comme c’est souvent indiqué !
De tout ça, c’est le mont Parnasse qui m’a le plus estomaqué… Et le petit temple de Sibylle qui est magnifique.
J’adore aller Paris, et j’aimerais y aller beaucoup plus souvent !
Super article ! Merci de mettre ainsi en valeur notre belle ville <3
Appeler « collines » quelques rues un peu pentues… C’est très bobo parisien tout ça…
Le mot « colline » ne répond pas à une définition précise en terme de dénivelé. C’est une notion subjective qui peut être employée un peu comme on l’entend. Rien de bobo, là-dedans…
@Filo, soit il s’agit de second degré qui m’aura échappé (sorry), soit vous avez une information à proposer concernant les notions de « mont », « colline », « butte » qui permettrait peut-être d’enrichir un contenu qui vous a été proposé bénévolement (si je ne me trompe pas) ?
Quant au rapport avec les « bobos », j’ai hâte de lire un article signé de votre plume sur leur définition, leur histoire … et le rapport avec le Schmilblick.
Critiquer pour en améliorer le contenu en somme …
Paris vaut peut-être bien Rome… Sauf que les noms des collines romaines sont carrément plus classes que celles de Paris !!
Les collines de Rome ont surtout une histoire que celles de Paris n’ont pas : elles sont connues et nommées dès la fondation de Rome par Rémus et Romulus et font partie du quotidien de la ville depuis des siècles.
Paris, elle, s’est agrandie au fil des siècles, intégrant petit à petit certaines collines. Ses collines font donc un peu plus « pièces rapportées » qu’à Rome.
Je l’avoue à ma grande honte, je ne savais pas ce qu’était l’Arlesienne…
Après une demi seconde de recherche, j’ai trouvé l’info, que je livre ici pour ceux qui n’auraient pas une demi seconde à perdre :
L’Arlésienne
Celle / celui / l’action qu’on attend et qui ne vient jamais.
Une chose dont on parle mais qui n’arrive ou ne se produit jamais.
On doit cette expression à Alphonse Daudet qui la fait apparaître dans un conte en 1866.
Ce conte sera d’ailleurs mis en musique dans un opéra par Georges Bizet quelques années plus tard. L’Arlesienne, l’habitante d’Arles, dont il est question pendant tout l’opéra, n’apparaît jamais !
Dans cette histoire, un jeune homme, Jan, veut épouser une jeune Arlésienne dont il est tombé amoureux après l’avoir rencontrée une seule fois. Des fiancailles, une grande fête, sont même organisées, mais en l’absence de la ‘fiancée’.
Puis, au cours de la soirée, un homme arrive qui lui indique ainsi qu’à son père que la fille était sa promise et n’était qu’une ‘coquine’.
Désespéré Jan devient longtemps taciturne puis, pour donner le change à sa famille, fait la fête mais sans oublier pour autant sa belle. Il finit par se suicider sous les yeux de sa mère.
C’est de cette personne attendue sans cesse et qui ne vient pas que, par extension, l’Arlésienne a fini par désigner toute personne ou chose qu’on attend et qui ne se présente ou n’arrive jamais.
Sur la « treizième colline de Paris », je m’attendais à un truc de ouf… Au final, c’est simplement la cimetière du père-Lachaise !
Hormis cette petite déception, merci pour ce nouvel excellent article sur Paris !
Désolé si la « chute » vous a déçue… On fait ce qu’on peut ! :p
Bonne balade en prenant de la hauteur ! 😀
Pour alimenter vos écrits sur Paris et sortir des sentiers battus, je vous conseille le 46, rue du Bac – 75007 Paris
C’est un véritable cabinet de curiosités à l’intérieur d’un hôtel particulier (maison Deyrolle). ENTRÉE gratuite !
L’endroit existe depuis 1888 ! Pour les fans d’entomologie : insectes et animaux empaillés dans un décor superbe.
Ce lieu est une institution. Quand tu penses que tout a été détruit en 2008 à cause d’un incendie.
Fascinant !
Paris est une ville magnifique ! Merci de nous le prouver une fois de plus à travers ce panorama sur les « collines » parisiennes.
Super balade, et cette montgolfière qu’on retrouve sur toutes les photos un peu comme le nain de jardin voyageur du film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain 😉 …
Je remarque que nos deux compères de ballade sont devenus un peu feignants. Les pérégrinations précédentes et notamment l’ascension de Montmartre leur auraient-elles donné des souvenirs douloureux dans les mollets et les cuisses 😛 ? Reconnaissons que la « mont-golfière », c’était tout trouvé pour visiter des monts, buttes … Quelle idée 🙂
C’est surprenant ce finish au Père Lachaise. J’avoue n’y avoir jamais mis les pieds, du coup je ne savais pas que c’est autant vallonné.
PS: je n’ai pas compris cette histoire des triplettes de Belleville aux États-Unis.
Excellent ! J’ai adoré l’humour et les explications fouillées mais dans un style digeste.
je m’abonne à votre site !!!
grxehv