Nicolas Flamel, plus grand alchimiste de tous les temps
Une vie heureuse
Flamel naît vers 1335 dans la petite ville de Pontoise, à côté de Paris. On en connaît très peu sur son enfance et sa jeunesse, tout juste sait-on que ses parents sont « des gens de bien » qui jouissent d’un train de vie confortable. Après quelques années passées à Pontoise, la famille Flamel vient s’installer à Paris. Le petit Nicolas rentre en apprentissage chez un libraire où il apprend l’art d’écrire de belles lettres gothiques et d’enluminer des manuscrits.
Là, c’est lui, sur la fin de sa vie, dans un des rares portraits qu’on possède de lui :
Il faut croire que le jeune homme est plutôt doué dans son domaine puisqu’il finit par monter sa propre librairie. Son affaire lui permet de vivre confortablement, mais sans plus.
En fait, c’est un événement dans sa vie personnelle qui va booster ses revenus et son train de vie: son mariage vers 1355 avec une dame bien plus âgée que lui nommée Pernelle, déjà veuve de deux maris et à la tête d’une petite fortune personnelle.
Dès lors, Nicolas Flamel est un homme comblé, aussi bien sur le plan financier qu’affectif. Il peut désormais aborder l’avenir sereinement en se consacrant à son métier avec passion, sans se soucier de la rentabilité de son affaire. Il en profite pour ouvrir une petite école chez lui où il apprend à lire, écrire et compter aux enfants de la petite bourgeoisie.
Quant à son épouse, elle est « pleine de bonnes qualités » et l’aime d’un amour sincère.
Un tel bonheur est rare à cette époque… La France est humiliée par les Anglais après la bataille de Crécy en 1346, l’Europe se remet à peine de l’épidémie de peste noire de 1348 qui emporta près de la moitié de la population… Bref, si vous possédez un jour une machine à remonter le temps, évitez de la régler sur le milieu du XIVe siècle.
Flamel, donc, est un honnête travailleur qui savoure le bonheur d’une vie privilégiée. Son épouse et lui mènent une vie simple, remplissant avec conviction leurs devoirs de chrétiens. Rien ne le destine, a priori, à entrer dans la légende… jusqu’à cette nuit d’insomnie où tout va basculer.
Une vision… ou était-ce seulement un rêve ?
Durant une nuit d’insomnie, un ange lui apparaît dans un nimbe éclatant, tenant à sa main un manuscrit aux caractères étranges. « Flamel, dit-il, regarde bien ce livre ! Malgré tous tes efforts, tu n’y comprendras rien… mais un jour, tu y verras ce que nul autre n’est capable de voir… »
Le libraire tend naturellement la main pour recevoir le cadeau (les livres, ça le connaît), mais l’ange disparaît avec le précieux ouvrage sous le bras.
Zut !
Cette vision le perturbe fortement pendant plusieurs jours. En bon chrétien, il est persuadé que la venue d’un ange sur Terre pour lui parler personnellement n’est pas à prendre à la légère. Il ne pense plus qu’à ça, essayant de se rappeler la forme des inscriptions qu’il avait vues fugacement, priant pour que l’ange lui apparaisse à nouveau… Mais rien n’y fait.
Les jours, les semaines passent et il finit par oublier toute cette histoire.
Quelque temps plus tard, un inconnu frappe à la porte de sa boutique. Il a un grand besoin d’argent et souhaite vendre le seul bien de valeur qu’il possède: un très vieux manuscrit. À peine le sort-il de son sac que Flamel a un vertige. C’est lui! L’ouvrage qui l’obsède depuis des mois et des mois est là, sous ses yeux! En bon négociateur, il cache son trouble à l’inconnu et en tire un bon prix.
Puis, il ferme boutique et s’installe frénétiquement dans son atelier pour y observer l’ouvrage. C’est un livre qui semble remonter du fond des âges et dont les pages, fait rare, ne sont ni en papier ni en parchemin mais en écorces d’arbrisseaux. Sur la première page, on peut y lire « Abraham le Juif, prince, astrologue et philosophe ».
Maranatha ! La malédiction araméenne venue du fond des âges
Mais, au-delà du titre que se lit fort bien, l’ange avait dit vrai: impossible pour Flamel de comprendre un traitre mot du livre. Après une lecture attentive, il remarque néanmoins que le mot Maranatha est répété souvent dans l’introduction. En bon érudit, Nicolas Flamel en connaît la signification. C’est de un mot araméen que l’on ne retrouve que deux fois fois dans le Nouveau Testament et qui peut se traduire par « malédiction universelle » (*). Flamel ne prend pas cette menace à la légère mais, au lieu de fermer définitivement le livre, tente malgré tout d’en percer les secrets…
Il est composé de 21 pages divisées en 7 chapitres illustrés par 7 figures. Après plusieurs jours d’études intensives et obsessionnelles, Nicolas Flamel a la certitude de tenir entre les mains la recette alchimique permettant de créer de l’or. Mais pour le moment, il n’en comprend pas encore la « recette ». Il se rappelle la mise en garde de l’ange dans son rêve : « tu n’y comprendras rien… mais un jour, tu y verras ce que nul autre n’est capable de voir… » Et cela le pousse à continuer son étude méthodique. Il était rempli de caractères hébraïques et de chiffres qu’on ne pouvait comprendre qu’en étant versé dans la Kabbale, la « loi orale et secrète » donnée par YHWH (c’est-à-dire Dieu) à Moïse sur le mont Sinaï et qu’un faible nombre d’initiés se transmet de générations en générations.
Difficile de vous mettre une illustration du livre d’Abraham puisqu’il ne fut jamais retrouvé… De là à penser qu’il n’a jamais existé, le lecteur se fera sa propre opinion!
En tous les cas, voilà à quoi ressemble plus ou moins les dessins dans les livres d’alchimie:
Sans notice d’utilisation, difficile d’y comprendre quoi que ce soit!
Son épouse s’étonne de voir son mari si soucieux. Lui qui est d’habitude d’humeur joyeuse, voilà plusieurs jours qu’il reste enfermé dans son atelier, le visage fermé, l’air renfrogné. Il faut le comprendre, Nicolas. Il ne veut pas la mêler à ses découvertes pour préserver son âme… s’il doit y avoir malédiction divine, il veut en assumer seul les conséquences.
Mais ce que femme veut, Dieu veut… devant l’insistance de Pernelle, il finit par cracher le morceau. Il lui raconte tout: le rêve, l’inconnu, le livre, les mises en garde de l’introduction et les étranges dessins à la signification obscure. Elle insiste pour voir le manuscrit. Nicolas cède, une nouvelle fois, et sa femme se plonge à son tour avec délices et excitation dans le livre d’Abraham…
Notez bien que l’argent n’est pas du tout la motivation du couple. Ils mènent une vie heureuse et prospère, donnent régulièrement aux œuvres de charité et se soucient peu d’être encore plus riches. Non, il faut plutôt voir Nicolas Flamel comme l’Indiana Jones du Moyen-Âge, seulement poussé par la curiosité et l’envie de percer les secrets d’une énigme séculaire…
Après des semaines à plancher sur le livre, l’apprenti alchimiste arrive à une impasse. Lui qui est complètement novice en la science d’Hermès Trismégiste (personnage mythique de l’antiquité grecque ayant le premier développé la science de l’alchimie dont la doctrine s’appelle, en son hommage, l’hermétisme), il prend conscience qu’une vie ne lui suffira pas pour déchiffrer le livre. Il a besoin de l’aide d’un spécialiste des sciences occultes. Et vite.
L’aide inespérée (?!) de Maître Anseaulme
L’idée de montrer son livre si précieux à un inconnu ne réjouit pas notre brave Nicolas. Alors il reproduit du mieux qu’il peut sur des feuilles volantes les dessins et les symboles qui lui semblent les plus intéressants. Puis il toque à la porte de maître Anseaulme, licencié en médecine et porté sur l’hermétisme. Au milieu du XIVe siècle, l’alchimie est une science qui commence à se sortir des seuls monastères où elle fut confinée un temps et à répandre dans toute l’Europe, portée par des grands noms comme Roger Bacon, Albert le Grand ou Raymond Lulle.
Mais les manuscrits coûtent chers et sont encore fort rares… il ne faut donc pas être étonné de la réaction du maître Anseaulme qui presse Nicolas Flamel de lui montrer l’ouvrage original.
– Je ne l’ai point, cher maistre. Je n’avois que ces modestes parchemins que je retrouvois parmi une pile de documents sans valeur.
– C’est bien dommage, cher ami. Voyez-vous, vous avez entre les mains les secrets de fabrication de l’or !
– C’est bien ce qu’il me sembloit, cher maistre. Mais… pouvez-vous m’en dire plus ?
Et Maître Anseaulme d’expliquer la recette à base de vif-argent, de serpent, de sang de jeunes enfants, le tout mis en cuisson pendant six ans…
– Atendois, attendois… Du sang de jeunes enfans? Vous étois sûr de vous?
– Absolument sûr de moi, jeune homme; je connais mon métier, quand même!
– Hum… Vous voulez dire « je connois » je suppose.
Et maître Anseaulme de continuer de lui réciter méthodiquement une recette absolument absurde. Tout ceci n’avance guère Flamel tant les différentes étapes sont peu détaillées. Surtout, ce qui le frappe, c’est le manque de recul de l’achimiste qui prend tout ce qui est écrit au pied de la lettre, sans jamais considérer la valeur symbolique et philosophique du texte.
En sortant de chez le maistre, Nicolas est déçu, mais il se rappelle une nouvelle fois des paroles de l’ange. Il se dit que les alchimistes sont des idiots et prend la décision de ne plus chercher l’avis des uns et des autres.
– Les alchimistes étoient des idiots ! Je percerois le secret tout seul !
Et c’est dans cet état d’esprit qu’il installe dans une pièce reculée de sa grande maison un véritable cabinet où il pourra mener ses propres expériences. Voilà notre libraire qui devient alchimiste, sous l’œil bienveillant de sa chère et tendre épouse.
21 années de galère
Les jours ses succèdent, les mois suivent les mois, les années s’ajoutent aux années…
Les expériences de Nicolas Flamel s’étalent ainsi sur 21 ans, soit autant de pages qu’il y a dans le livre d’Abraham! Pendant toute cette période, sa vie se résume à son étude des livres d’alchimie qu’il s’est procuré et qu’il tente de mettre en application dans son atelier. Les seuls moments de répit qu’il s’accorde sont pour prier et méditer en l’église Saint-Jacques de la Boucherie qu’il fréquente presque quotidiennement (détruite au XIXe siècle, il ne reste plus aujourd’hui de cette église que la tour Sant-Jacques).
Sa grande piété lui permet de garder son âme pur et de toujours se refuser à verser le sang d’innocents, ingrédient pourtant très fréquent dans la littérature hermétique. Inutile, pense-t-il, car il comprend que derrière le mot « sang » se cache en réalité l’esprit minéral qui est dans les métaux…
Après toutes ces années à travailler la tête dans le guidon, Nicolas comprend enfin qu’il lui faut de l’aide. Pas d’un alchimiste comme maître Anseaulme, non, ces gens-là sont des charlatans. Ce dont il a besoin, c’est d’un kabbaliste et d’un philosophe, seules personnes capables de comprendre le sens caché des choses.
Il se met en route pour Saint-Jacques de Compostelle où, il en est maintenant certain, Dieu l’aidera à trouver des réponses à toutes ses questions.
Le pélerinage à Saint-Jacques de Compostelle
C’est ainsi que Flamel part de Paris pour un long voyage en solitaire de près de 2.000 kilomètres. Habillé en vêtements de pélerin et le bourdon à la main (long bâton de marche ferré à la base et surmonté d’une gourde), il est contraint de laisser le livre d’Abraham chez lui et de ne prendre que des reproductions de qualité. Nous ne savons pas précisément par quel chemin passa l’alchimiste pour se rendre à Jacques de Compostelle ni combien de temps dura son voyage.
Arrivé devant la cathédrale, il s’agenouille et se met à prier longuement. Puis, après avoir baisé le manteau de l’apôtre Saint Jacques, il se remet en route en sens inverse, l’âme purifiée et le cœur plein d’espoir… Était-ce à ce seul prix qu’il pouvait espérer que Dieu intercède en sa faveur, lui montrant les voies du Savoir, comme l’ange lui avait promis dans sa vision?
Toujours est-il que, sur le chemin du retour, Nicolas fait escale dans la ville de Léon où un concours de circonstance lui fait rencontrer maître Canches, Juif converti au catholicisme et spécialiste reconnu de la Kabbale. La main tremblante, l’apprenti alchimiste lui remet les copies du manuscrit et guette la réaction de son interlocuteur.
Quelques secondes lui suffisent pour comprendre qu’il est face à un document exceptionnel: l’Asch Mezareph du rabi Abraham que tout le monde croyait à jamais perdu…
Maître Canches et Nicolas Flamel rayonnent de bonheur… L’un a enfin mis la main sur le manuscrit le plus précieux du monde, l’autre pense qu’il est à deux doigts d’obtenir enfin des réponses. Mis en confiance, Nicolas avoue qu’il possède l’original chez lui et les deux hommes se remettent en chemin ensemble en direction de Paris. Durant les semaines que durent le voyage, les deux hommes ont le temps de nouer une amitié solide et sincère.
Hélas! Vers Orléans, Canches commence à montrer des signes de fatigue… il ne peut plus avancer, a des vertiges, vomit tous les repas qu’il ingurgite.
– Nicolas, ne me laisse pas sur le chemin, je t’en supplie.
– Que vas-tu inventer là! Je suis avec toi, et je le resterois jusque dans la mort.
– Oh, Nicolas, mon ami… je vais mourir bientôt, je le sens bien. Qu’il est triste que je meure avant d’avoir pu toucher le livre d’Abraham.
Installés dans une auberge, Nicolas veille ainsi maître Canches pendant sept jours. Pour le consoler, il lui décrit avec moult détails le manuscrit précieux. Après l’avoir étudié pendant plus de vingt ans, il en connaît bien sûr chaque détail. De l’odeur si particulière qui s’en dégage à l’aspect rugueux de la couverture qui picote le bout des doigts, Nicolas n’oublie aucun détail.
Et, en retour, Canches lui livre tous les secrets dont il est le détenteur.
Quand il rend son dernier souffle, Nicolas ne peut réprimer un sanglot sur le corps du philosophe. Il vient de perdre le seul ami qu’il n’ait jamais eu.
Le cœur lourd, il se remet en route pour Paris.
Quand le plomb se change en or…
Quand elle voit revenir son mari, Pernelle est folle de joie. Nicolas lui raconte tout. La rencontre avec Canches, sa mort sur le chemin du retour et, surtout, les secrets que ce dernier lui a révélé. Maintenant, il connaît la matière première susceptible de réagir aux processus alchimiques.
Sans perdre de temps, le cœur gonflé d’espoir, Flamel se remet au travail. Mais la matière première est longue à préparer et il manque d’expérience… il lui faut pas moins de trois années supplémentaires pour voir sa persévérance enfin récompensée: nous sommes le 17 janvier 1382 et, pour la première fois de sa vie, il parvient à transformer une demi-livre de plomb en pur argent.
Le 25 avril de la même année, il parvient à transformer pareille quantité de plomb… en or.
L’ange avait raison. Nicolas Flamel est dorénavant le plus grand alchimiste que la Terre ait portée. Il est maintenant capable de comprendre chaque symbole, chaque nombre, chaque dessin, des 21 pages du livre d’Abraham.
Tout autre que lui possédant un tel savoir aurait créé des quantités phénoménales d’or afin de vivre une vie fastueuse à l’égal de celle des rois. Mais pas Flamel. Tout juste procède-t-il à une troisième et dernière fournée pour s’assurer que le résultat des deux premières n’étaient pas le fruit du hasard.
Et puis, il stoppe tout. Il méprise l’or. Ce qu’il voulait, il l’a: la science et le savoir.
Son épouse Pernelle adopte la même attitude que lui. À quoi pourrait bien leur servir de des montagnes d’or? Le simple fait d’avoir percé le plus grand mystère de l’humanité suffit à leur bonheur.
Maranatha ! Avouons-le, Flamel a aussi en tête la menace de damnation éternelle qui pèse sur les hommes qui utiliseraient les secrets de l’alchimie à de mauvaise fins.
Parce qu’on n’est jamais trop prudent avec Dieu, l’or et l’argent qu’il a obtenu par transmutation alchimique est donné à l’Église. La conscience tranquille, le couple de libraire peut maintenant songer à l’après.
Et maintenant ?
J’imagine que Nicolas a dû traverser une longue période de dépression. Le mystère de l’alchimie percé, il n’a plus aucun but dans la vie. Alors il retourne à ses occupations, s’occupe de sa librairie et de son épouse.
Il dilapide son argent dans des œuvres de bienfaisance, participe à la rénovation d’église, construit des hôpitaux dans la capitale, etc. Vous voyez le topo ?
Quand son épouse meurt (n’oublions pas qu’elle était beaucoup plus âgée que lui), il la fait inhumer sous une des arcades du charnier des Innocents. Il réalise une magnifique fresque les représentant tous les deux, dans un décor fait de moult symboles ésotériques. Beaucoup croient qu’une énigme est cachée dans les bas-reliefs qui indiquerait l’endroit où est cachée la fortune de l’alchimiste.
Une légende, sans aucun doute, puisque des générations entières de petits malins s’y sont cassés les dents sans rien trouver…
En 1407, il se fait également construire une maison au 51 rue de Montmorency, dans l’actuel Marais… Encore debout aujourd’hui, il s’agit tout simplement de la plus vieille maison de Paris !
Y’a pas à dire, ce Nicolas Flamel sut se mettre dans tous les bons coups…
T’y crois vraiment, à toutes ces conneries?
Eh, oh, doucement, on reste poli!
Évidemment, il y a une grande part de légende dans la vie supposée de Nicolas Flamel. Il est d’ailleurs assez fréquent d’attribuer des pouvoirs magiques aux hommes riches issus de « la société civile ». Au Moyen-Âge, on ne respecte que l’argent qui se gagne l’épée à la main, sur le champ de bataille.
Ce qui est pourtant étonnant dans cette histoire, c’est que la légende autour de Nicolas Flamel n’explique pas sa fortune: il est précisément mentionné que le supposé alchimiste n’usa jamais de son savoir pour s’enrichir personnellement. L’origine de son immense fortune reste donc, encore aujourd’hui, inconnue. Sa femme était riche, certes, mais l’était-elle vraiment suffisamment pour financer la construction d’hôpitaux, d’églises ou d’écoles partout dans Paris? Se peut-il que la librairie de Flamel ait été à ce point luxuriante pour lui permettre d’accumuler tant de richesses?
Encore à ce jour, malgré le travail énorme réalisé par les historiens sur le sujet, aucune réponse satisfaisante n’a vu le jour.
La légende aurait donc été « logique » s’il avait été précisé que Flamel tirait sa fortune des procédés alchimiques. Mais non, elle se contente de le montrer en homme très pieux, avide non pas d’or mais de connaissance.
Encore aujourd’hui, la vie de Nicolas Flamel est pleine de mystères… de quoi alimenter encore longtemps l’imaginaire collectif!
(*) Note: à propos du mot Maranatha. Si vous tapez ce mot dans Google, le premier résultat sera certainement la page Wikipedia dédiée qui affirme que la signification du mot est: « le Seigneur vient » ou « le Seigneur est venu ». Il s’agit en effet d’une interprétation possible. La seconde interprétation, celle à laquelle pense Nicolas Flamel, est qu’il s’agit d’une formule imprécatoire servant à menacer un impie d’un châtiment terrible que Dieu lui réserve. Cette interprétation se fonde sur le contexte dans lequel le mot est utilisé dans Corinthiens, 1, 22 : « Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème ! Maranatha. »
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Excellent article, bien e rit, bien documenté et qui fait voyager l’imaginaire…
Je sais pourquoi je suis fan de ce blog 🙂
Excellent bravo !! Mais du coup, c’est le seul et l’unique à avoir percé le secret de la transformation du plomb en or ?
Bonjour
Vous dites que l’origine de sa fortune reste méconnue, pourtant sur wikipedia on peut apprendre que c’est le fruit de spéculations immobilières
J’ai bien aimé votre article, mais pourquoi utiliser un mot anglais,
En fait, c’est un événement dans sa vie personnelle qui va booster ses revenus et son train de vie:
Très bon récit. Qui sait? Sait-on jamais, on a une chance sur deux d’avoir raison: soit c’est vrai, soit c’est faux. Nicolas est partit avec son secret, et c’est très bien comme ça, quand on sait la vérité, il n’y a plus d’intrigue et ceci cesse nos voyages imaginaires…
Toujours très agréable de lire ces articles et de suivre un personnage aussi mythique qu’enigmatique !
Merci beaucoup
Merci à vous ! 🙂
les mystères de la vie et la sorcellerie philosophe, c’est une quête digne des meilleurs d’entre nous! Bravo l’ancien pour exister encore dans nos rêves aujourd’hui. C’est de la mythologie réaliste, qui sait? c’est peut-être vrai.