Petite histoire de la Bastille : d’un modeste bastion à un grand opéra
– Ah ça ira, ça ira…
Bon, pas besoin de vous faire un dessin. Vous voyez où l’on vous emmène aujourd’hui… Là où l’on aime bien Nini Peau d’Chien [1Patachou (1918 – 2015) chantait Nini Peau d’Chien, dont les paroles étaient écrites par Aristide Bruant en 1895. Refrain : À la Bastille On aime bien Nini-Peau-d’chien : Elle est si bonne et si gentille ! On aime bien Nini-Peau-d’chien, À la bastille.] !
La place est avant tout considérée comme le lieu symbolique de la Révolution française où l’ancienne forteresse de la Bastille fut détruite dans les mois qui suivirent le 14 juillet 1789.
Mais d’où vient-elle, cette Bastille ? C’est parti pour un voyage dans le passé !
Des origines lointaines
Nous sommes en 1356. La guerre de Cent ans avec l’Angleterre vient de connaître une nouvelle reprise et le 19 septembre, le roi Jean II le Bon est fait prisonnier à la bataille de Poitiers. Ébullition à Paris où le Prévôt des Marchands Etienne Marcel prend la direction des affaires et lance la construction d’une nouvelle enceinte pour protéger les faubourgs de la rive droite dont le commerce s’était fortement développé et défendre la capitale du royaume.
L’enceinte barrant la route de Vincennes, il faut ouvrir la “Porte Saint-Antoine” pour entrer dans Paris par la rue Saint-Antoine. Cette porte est fortifiée avec une herse, un pont-levis et deux grosses tours rondes qui l’encadrent. Ce petit bastion est alors dénommé « Bastille Saint Antoine ».
Nous y voilà !
Charles V poursuivit la construction de l’enceinte à partir de 1370 et renforça la “bastille”, en particulier pour mieux protéger l’Hôtel Saint-Pol où il résidait non loin de là. Il réhaussa les deux tours et en fit édifier deux autres semblables côté Paris, comprenant également une porte avec fossé et un pont-levis. La “bastille” Saint-Antoine devint alors un petit château-fort avec quatre tours d’angle et traversé par la rue Saint-Antoine.
Mais cette double porte pour entrer dans la ville se révèle très vite bien peu commode. Une nouvelle “Porte Saint-Antoine” est alors construite un peu plus au nord, tandis que la “Bastille Saint-Antoine” est à nouveau agrandie pour devenir cette fois une véritable forteresse. C’est ainsi que, sous Charles VI, quatre nouvelles tours similaires aux anciennes sont construites : deux au nord et deux au sud. Elles sont reliées au petit fort par une courtine en maçonnerie et le tout est entouré d’un fossé profond de 8 mètres et large de 24, alimenté par la Seine. Fin des travaux en 1383.
Nous y sommes presque !
Près de deux cents ans plus tard, sous Henri II, entre 1557 et 1559, plusieurs bastions sont construits le long de l’enceinte de Charles V. L’un d’entre eux est établi devant la Bastille, au centre de la place actuelle. De forme triangulaire, il est bordé d’un fossé et relié par un pont à la forteresse. Ce bastion servira de lieu d’inhumation pour les prisonniers juifs et protestants décédés à la Bastille ainsi qu’aux suicidés en ce lieu. Il servira aussi, et pourquoi pas, de jardin privé au gouverneur.
La Bastille au temps de la Révolution
L’observation du pavage particulier actuel (triple rangée de pavés) à l’embranchement de la rue Saint-Antoine et du Boulevard Henri IV avec la place permet de se faire une idée de l’emplacement et de la forme de la Bastille : un rectangle allongé de 65 x 30 m, orienté nord-sud. Une plaque de marbre commémorative au dessus du Café Français, au numéro 3 de la place, montre par ailleurs son tracé global.
Les 8 tours avaient un peu plus de 23 m de haut, un diamètre extérieur de 11 m et une épaisseur de murs de 2 m. Au sein de chacune d’elles un escalier à vis desservait les étages. Il était entrecoupé par des portes de sûreté. La muraille elle-même avait une épaisseur supérieure à 3,0 m. Au sommet se trouvait une plate-forme sur laquelle des canons étaient installés qui ont surtout servi à annoncer les fêtes publiques.
Le fossé avait été asséché vers 1650 et seul un petit ruisseau coulait au fond, ce qui permettait de diminuer l’humidité des cellules situées au pied des tours. Le talus extérieur du fossé était surmonté d’un haut mur d’enceinte, lui-même équipé d’une galerie servant de chemin de ronde aux sentinelles.
L’intérieur de la place forte comportait plusieurs cours et bâtiments tels la salle du Conseil, des archives, la bibliothèque et différents appartements, ainsi que des bâtiments pour le personnel d’entretien et des cuisines.
Une double fonction au fil des siècles
Pendant ses deux premiers siècles d’existence, la Bastille a été essentiellement une citadelle militaire, même si à plusieurs reprises des personnes y furent enfermées notamment sous Louis XI, François Ier et Henri IV. Pour la petite histoire, ce dernier aurait déposé ses économies dans une des tours, appelée depuis la Tour du Trésor…
C’est sous Richelieu que la Bastille devint uniquement une prison d’État et c’est un « Gouverneur » et non plus un « Capitaine » qui fut en charge de son administration.
Geôle effroyable ou prison de luxe ?
Sans doute les deux à la fois, en fonction du type d’hôte qu’elle “accueillait” !
Les tours recevaient les prisonniers : en bas, les cachots superposés n’ayant comme ouverture qu’une fente étroite donnant sur le fossé ; en hauteur, les prisons. Ce sont les prisons (en général octogonales de 6 m de large et 4 à 5 m sous plafond) situées au sommet des tours qui connaissaient les conditions les plus dures : glaciales en hiver et très chaudes en été. Les cachots pour leur part étaient très humides et les rats, crapauds (oui, oui !) et araignées tenaient fréquemment compagnie aux détenus. Entre la peste et le choléra, à vous de choisir votre appartement !
Les “hôtes” célèbres de la Bastille
Cette prison avait un caractère particulier. Ce n’étaient pas en général des personnes de droit commun qui étaient embastillées, mais des aristocrates et personnalités qui, pour une raison souvent politique, faisaient de l’ombre au roi. Celui-ci les mettait en résidence forcée (par lettre de cachet et non après un jugement) où elles étaient alors bien traitées (ameublement, domestique, nourriture, visites…) et cette “villégiature” n’excédait pas, sauf exception, quelques mois.
“Monsieur le Gouverneur, envoyant en mon château de la Bastille, le sieur X, je vous fais cette lettre pour vous dire que mon intention est que vous ayez à l’y recevoir et maintenir en toute sûreté jusqu’à nouvel ordre de moi”, annonçait le roi dans ses lettres de cachet.
La forteresse pouvait abriter une cinquantaine de prisonniers simultanément. Si, entre sa construction et le milieu du XVIIème siècle, elle ne semble avoir reçu qu’environ 800 condamnés, l’absolutisme royal ultérieur y placera beaucoup plus de monde : environ 2 300 sous Louis XIV, 2 600 sous la Régence et Louis XV, 300 sous Louis XVI.
Parmi les embastillés célèbres l’on peut citer :
- La Voisin : tueuse en série mêlée à l’affaire des poisons impliquant la haute société à la fin du XVIIème siècle.
- Le surintendant des finances Nicolas Fouquet en 1663-1664 qui y fut transféré depuis la prison de Vincennes durant son procès pour détournement de fonds publics et lèse-majesté, avant sa condamnation et son emprisonnement dans une place forte royale près de Turin où il est officiellement mort en 1680.
- Son ami Pellisson, auteur de plaidoyers pour le défendre et qui, dit-on, a occupé son temps à apprivoiser une araignée et y est resté 4 ans avant d’être réhabilité par Louis XIV !
- Le “Masque de Fer” en 1698 et qui y mourut 5 ans après, sans que l’on ait jamais su qui il était : frère jumeau de Louis XIV ? Fouquet qui aurait été ramené à Paris et ne serait pas mort en 1680 ? un fils illégitime de Louis XIV ? Henri II de Guise ? Molière ? etc. dont on fit un symbole de l’absolutisme monarchique !
- Voltaire à qui, à 23 ans en 1717, avait été attribuée une satyre contre le Régent et qui y retournera pour un mois 9 ans plus tard.
- Marmontel, disciple de Voltaire, embastillé en 1759 pour avoir refusé de donner le nom de l’auteur d’une satire sur le Duc d’Aumont.
- Cagliostro, aventurier-mage italien impliqué dans l’affaire du collier de la reine et incarcéré avec sa femme vers 1785.
- Le cardinal de Rohan et la comtesse de la Motte-Valois, également impliqués dans l’affaire du collier de la reine, embastillés en 1785-1786.
- Le marquis de Sade enfermé d’abord à Vincennes, puis à la Bastille entre 1784 et 1789 pour ses écrits pornographiques et “sadiques”et son athéisme anticlérical.
- et bien d’autres !
Le coût de fonctionnement de la Bastille
Les frais d’entretien du gouverneur, des officiers, des soldats, des médecins, des chirurgiens, du personnel de ménage, etc. coûtaient fort cher au roi. Tant et si bien que, durant les années 1780, Necker songeait à fermer la Bastille !
Un plan de destruction original avait été proposé : suppression de sept des huit tours et création d’un parc Louis XVI avec une statue du roi au sommet d’une pyramide constituée de chaînes, de serrures, de grilles et de barreaux prises sur la prison. La symbolique aurait été forte : la statue du roi devait tendre une main libératrice vers les parties détruites.
Ce plan n’aura pas eu le temps d’être réalisé, la prise de la Bastille et sa démolition à compter du 14 juillet 1789 viendra paradoxalement alléger les charges du Trésor royal, tant au niveau des travaux que des coûts de fonctionnement !
La Prise de la Bastille, un non-évènement ?
C’est la population du Faubourg Saint-Antoine qui prit d’assaut la Bastille le 14 juillet 1789. La garnison était alors composée de 114 soldats et 125 barils de poudre y étaient stockés. L’attaque coûta la vie à 90 personnes… dont 83 parmi les assiégeants ! Dans une folie cathartique, tous les documents furent jetés dans les fossés, les clefs des geôles promenées dans Paris. Ce n’est qu’en fin de journée que l’on se rappela qu’il pouvait y avoir des prisonniers enfermés dans leurs cellules !
On en trouva sept : quatre faussaires qui furent réincarcérés dès le lendemain, un homme compromis dans l’attentat de Damiens contre Louis XV et qui était là depuis 30 ans !, un fou et un noble. Faible prise de guerre !
Démolition de la forteresse… et après ?
La démolition de la Bastille par un entrepreneur fut lancée très rapidement et le chantier devint un lieu de promenade. Huit cents ouvriers furent embauchés pour cette tâche et trois mois plus tard, il ne restait déjà plus qu’un mur de 50 cm de haut de la forteresse. Les pierres furent notamment utilisées pour terminer la construction du pont « de la Révolution » (la Concorde) et, plus étonnamment, pour fabriquer des maquettes du “château” qui furent envoyées dans chacun des 83 départements de l’époque.
Un an plus tard, le premier « Bal du 14 juillet » fut organisé en ce lieu pendant la Fête de la Fédération dont la tradition s’est ensuite perpétuée.
La veuve (surnom donné à la guillotine) n’y fut installée qu’un court moment en juin 1794 en provenance de la place de la Révolution (la Concorde), mais fut vite transférée sur la Place du Trône-Renversé (La Nation). Elle fit tout de même 75 victimes en quelques jours !
Une loi de juin 1792 prescrivit la formation d’une place avec érection d’une colonne, sous le nom de “Place de la Liberté”, mais celle-ci ne vit jamais le jour.
Néanmoins, en 1793 pour la fête de « l’Unité et de l’Indivisibilité de la République » fut édifiée une fontaine dite de la « Régénération » avec une statue imposante en plâtre de la déesse Isis, assise sur un trône, l’eau jaillissant de ses seins, symbole de la mère idéale et donc de la Nation et de la République.
Un éléphant sur la place post-révolutionnaire ?
Un éléphant ? Eh oui !
Il n’y a pas que l’Arc de Triomphe qui a failli être un éléphant… la Bastille aussi ! Le projet d’une seconde fontaine posée au milieu de la place au-dessus du canal rejoignant la Seine à l’Arsenal fut avancé par Napoléon. Cette fontaine devait prendre la forme d’un éléphant monumental surmonté d’une tour et fondu avec le bronze des canons pris aux Russes, l’eau jaillissant de sa trompe.
L’ensemble devait atteindre 16 mètres de long et 24 m de hauteur avec la tour et une plate forme d’observation au sommet. Bien que particulièrement suivi par Napoléon, le projet fut finalement abandonné et seule une maquette en bois et plâtre grandeur nature vit le jour et resta en place jusqu’en 1847, colonisée par les rats.
La colonne de juillet : un monument funéraire en mémoire aux victimes de la révolution de 1830…
Le roi des Français Louis-Philippe décida d’élever sur la place un monument funéraire sous la forme d’une colonne à la mémoire des personnes tuées au cours des “Trois glorieuses”, les combats qui mirent fin au règne de Charles X en juillet 1830 et l’avaient amené au pouvoir. Une plaque au bas de la colonne commémore cet événement.
Sous ce monument reposent encore les victimes de ces trois journées de révolution.
La colonne est creuse et possède un escalier intérieur de 240 marches qui comprend trois paliers, en souvenir des trois journées de juillet. En son sommet, un génie ailé représente la Liberté qui s’envole en brisant ses fers et répandant la lumière sur Paris et sur la France. Ce Génie de la Liberté est d’ailleurs représenté sur la dernière pièce de 10 Francs, produite entre 1988 et 2001 !
La hauteur totale de l’édifice est de 52 m, son diamètre de 4 m et sa masse de bronze de 180 tonnes. Il fut inauguré le 28 juillet 1840 en même temps qu’eut lieu le transfert des corps des victimes de 1830. Berlioz composa à cette occasion sa Grande symphonie funèbre et triomphale qu’il dirigea lui-même, marchant à reculons pendant le défilé.
… et à celles de 1848…
C’est aussi devant la colonne que fut proclamée la deuxième République, le 27 février 1848, et les corps des victimes de la révolution des 23 et 24 février y furent également inhumés dans des cryptes fabriquées pour l’occasion.
…avant d’être ciblée par les Communards !
En 1871, les combattants de la Commune tentèrent de détruire la colonne de la Bastille, comme ils l’avaient fait de celle de la place Vendôme. Les révolutionnaires mirent le feu à une péniche remplie de combustible et d’explosifs dans le canal qui passe sous la colonne. L’opération fut un échec : seules les pierres de la voûte furent partiellement brûlées et des caveaux détruits.
Il est dit également qu’une cinquantaine d’obus de mortier furent tirés des Buttes Chaumont et du Pont d’Austerlitz, voire de Montmartre, sur le piédestal et le fût. Quoiqu’il en soit, la Colonne resta debout et les cryptes sont toujours visitables. Elle fut classée aux monuments historiques en 1995.
Sur la place de la Bastille, une gare de chemin de fer pendant 110 ans
Inaugurée en 1859 dans la partie sud-est de la Place, la gare de Vincennes (ou gare de Paris-Bastille) fut le point de départ de la ligne de chemin de fer qui relia Paris d’abord à La Varenne-Saint-Hilaire, puis Brie-Comte-Robert, avant d’atteindre Verneuil-l’Etang à 60 km de Paris où elle rejoignait la ligne de Bâle. Cette gare dut être surélevée pour venir à niveau des voies posées sur un viaduc d’un kilomètre. Elle fut fermée en 1969 et servit de lieu d’expositions artistiques avant d’être détruite en 1984 pour la construction de l’Opéra Bastille.
La Place actuelle
La place n’a pris une physionomie proche de l’actuelle que dans la seconde moitié du XIXème siècle avec en particulier la percée de la rue de Lyon et du boulevard Henri IV. Elle n’est pas située exactement sur l’emplacement de la prison qui se trouvait un peu plus à l’ouest (cf. le plan ci-dessus).
Sa disposition circulaire n’est pas sans rappeler celle de la Place Charles de Gaulle-Etoile avec ses 10 rues et boulevards (contre 12) convergeant sur elle, mais plus modeste que cette dernière, sa longueur moyenne étant de 215 m et sa largeur 150 m contre 240 m dans ses deux dimensions pour l’Etoile.
L’Opéra Bastille avec ses façades transparentes fait partie du paysage de la place depuis 1989 où il a été inauguré lors des festivités du Bicentenaire de la Révolution. C’est l’une des plus grandes salles au monde avec ses 2 745 places, construite sur l’emplacement de l’ancienne gare de Paris-Bastille.
Le port de l’Arsenal fait partie également du paysage de la place. Il relie le canal Saint-Martin à la Seine à laquelle on accède par une écluse, le plan d’eau se trouvant 3 m au-dessus du niveau du fleuve. Autrefois port de marchandises, il est devenu port de plaisance depuis 1983 avec 177 postes d’amarrage. Le long de la berge gauche du bassin (en allant vers la Seine) a été créé en même temps un espace vert : le jardin du Port de l’Arsenal.
Depuis la Révolution et singulièrement depuis 1880, année où la IIIème République a retenu le 14 juillet comme fête nationale, la place de la Bastille est devenue un lieu régulier de foires, fêtes, concerts et manifestations sociales, politiques ou syndicales, y compris lors de certaines élections présidentielles. C’est un endroit de mémoire et le symbole de la République.
Les aménagements en cours
Dans le cadre du réaménagement de plusieurs places parisiennes, des travaux sont en cours en 2019 qui vont modifier les voies de circulation, créer une piste cyclable et offrir aux passants une zone piétonne d’environ un hectare. Celle-ci comportera une aire de repos avec des arbres, des sièges et des espaces ludiques prolongeant vers le port de l’Arsenal la promenade du Boulevard Richard Lenoir. Un dispositif de brumisation en cas de fortes chaleurs est également prévu.
La colonne et l’opéra seront mis davantage en valeur. En particulier, la colonne fermée à la visite depuis 1985 devait rouvrir en 2020. Les délimitations de l’ancienne forteresse et de la Porte Saint-Antoine seront mieux matérialisées au sol.
Des travaux complémentaires permettront aux piétons de rejoindre directement le port de l’Arsenal depuis la place en passant sous la ligne n°1 du métro. La place s’ouvre donc sur une amélioration de l’accueil et la qualité de la vie, tant pour les touristes que pour les habitants. Elle se veut un espace de vie.
Sources
Dictionnaire historique des rues de Paris, Jacques Hillairet, 1985, Editions de Minuit
Connaissance du Vieux Paris, Jacques Hillairet, 2017, Fayot
La Bastille ou l’Enfer des Vivants, Danielle Muzerelle, BnF éditions, 2010
Notes
1. | ↑ | Patachou (1918 – 2015) chantait Nini Peau d’Chien, dont les paroles étaient écrites par Aristide Bruant en 1895. Refrain : À la Bastille On aime bien Nini-Peau-d’chien : Elle est si bonne et si gentille ! On aime bien Nini-Peau-d’chien, À la bastille. |
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Djinnzz
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Merci pour ce nouvel article sur notre belle capitale. Je prends toujours plaisir à les lire !
J’ai une question toutefois : dans votre texte, vous décrivez les deux types de geôles : les cachots en bas et les prisons en haut. Selon votre description, aucun des deux lieux n’est très accueillant…
Pourtant, il semblerait que des personnalités « de marque » étaient aussi embastillées et elles étaient traitées avec respect et un minimum de confort. Logeaient-elles dans les cachots, dans les prisons ou y avait-il d’autres lieux plus adaptés ?
Merci de votre éclaircissment 🙂
Truc de fou ces modèles réduits de la Bastille !
Premier réflexe : allez voir sur ebay s’il y en a en vente… #Déception
Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous avec leur éléphant ? Après l’arc de triomphe, c’est la colonne de Juillet qui devait être remplacé par un pachyderme. Ils voulaient faire concurrence à Fritz ou quoi ? (les Tourangeaux comprendront :p )
Quand j’étais petit, je me rappelle avoir été dans un « éléphant de la mémoire ». C’était un énorme éléphant dans lequel on pouvait rentrer et c’était un musée à l’intérieur. Impossible de me rappeler où c’était… (Lille, peut-être ?) Ça parle à quelqu’un ?
Recherche sur Wikipedia : « L’Éléphant de la mémoire est la plus petite salle publique de cinéma du monde mais aussi la plus chère au mètre carré (coût : 1 M € en 1989). C’est une œuvre inaugurée le 15 juin 1989 à Lille pour le bicentenaire de la Révolution par le Conseil général du Nord. »
Son plan reprend celui du projet du XVIIIe siècle de l’éléphant de la Bastille… Donc vous ne pensiez pas si bien dire !
Vous avez oublié l’essentiel !
Oubli impardonnable !
–> la Bastille est aujourd’hui le quartier idéal pour sortir le soir et boire un coup entre potes.
Pour une « petite histoire » … quelle histoire !
Merci beaucoup pour ce billet encore une fois très riche et qui m’a permis de découvrir puisse ce « monument » disparu. Elle est bien plus complexe que ce que je ne pouvais imaginer en fait.
Er que dire de ces projets de pachydermes ! Ça aurait de l’allure un éléphant énorme dans Paris (#SujetPolémiqueDétecté ).
Merci encore de nous offrir ces moments de lecture bien agréables.
Pour une « petite histoire » … quelle histoire !
Merci beaucoup pour ce billet encore une fois très riche et qui m’a permis de découvrir l’histoire de ce « monument » disparu. Elle est bien plus complexe que ce que je ne pouvais imaginer en fait.
Et que dire de ces projets de pachydermes ! Ça aurait de l’allure un éléphant énorme dans Paris (#SujetPolémiqueDétecté ).
Merci encore de nous offrir ces moments de lecture bien agréables.
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